Envol pour la Californie. Formule « Accompagnée » : accueil à l’aéroport puis transfert à votre hôtel, une fois l’installation faite, première soirée au bord du Pacifique.

Formule « Accompagnée » : transfert à notre centre de location et prise de la moto. Vérification du parcours et informations sur le voyage. 

Dès la sortie de la ville, l’ambiance change : les gratte-ciels et les freeways laissent place aux motels vintage, stations-service abandonnées et paysages semi-désertiques. Vous traversez ensuite les petites villes typiques de l’High Desert jusqu’à Barstow, carrefour historique entre l’Ouest sauvage et la Californie moderne.

À Barstow, prenez le temps de découvrir les fresques murales qui retracent les grandes étapes de la Route 66. La route vers le Mojave est désormais ouverte …

En quittant Barstow, vous entrez dans le cœur du désert du Mojave, là où la Route 66 dévoile certains de ses paysages les plus saisissants. Sur la route, faites une halte à Newberry Springs, pour voir le véritable Bagdad Café, rendu célèbre par le film culte du même nom. Plus loin, Amboy et son mythique Roy’s Motel & Café plantent le décor d’un Far West à l’abandon, parfait pour quelques photos. Vous traversez ensuite les vestiges silencieux du passé de la 66. À Needles, sur les rives du Colorado, vous quittez la Californie pour entrer en Arizona : le paysage se transforme, plus rocailleux, plus escarpé.

La route devient spectaculaire en gravissant les Black Mountains, via une section sinueuse taillée à flanc de canyon. Elle vous mène à Oatman, ancienne ville minière aux allures de décor de western. Ici, les ânes sauvages déambulent librement dans les rues, et les duels de cow-boys animent la ville en été. Possibilité de déjeuner dans un saloon typique pour une pause aux accents du Far West.

Arrivée en fin de journée à Kingman, ville emblématique de la Route 66. Ambiance vintage garantie si vous optez pour un dîner au Mr D’z Route 66 Diner, haut lieu du rock’n’roll et du burger.

La Route 66 se prolonge vers l’est à travers les grands espaces de l’Arizona.  En chemin, arrêts possibles à Peach Springs ou à Hackberry, avec son General Store plein de charme rétro.La route serpente ensuite jusqu’à Peach Springs, ancien comptoir mormon aujourd’hui situé sur les terres de la tribu Hualapai. Vous entrez dans l’une des sections les plus authentiques de la 66, entre ligne droite infinie et paysages semi-désertiques.

À Seligman, plongez dans l’univers décalé d’un village figé dans le temps. Ici, Angel Delgadillo, barbier local, a joué un rôle clé dans la renaissance de la Route 66. Son Barber Shop est devenu un véritable musée vivant, et les enseignes colorées des diners et boutiques rendent hommage à l’âge d’or des road trips américains.

Poursuite jusqu’à Williams, ville western par excellence et dernière localité à avoir été contournée par l’Interstate 40. Ici, le temps semble ralentir : néons, saloons, vieux motels et musique rock’n’roll. Déjeuner conseillé dans une ancienne station-service des années 30 reconvertie en restaurant où le BBQ est roi.

Enfin, la route s’élève doucement vers Flagstaff, nichée à plus de 2 000 mètres d’altitude, au pied des San Francisco Peaks, dans un écrin de forêts de pins, la ville marque une transition spectaculaire : de l’ambiance western aux paysages de montagne.

En quittant les forêts de pins et l’air frais de Flagstaff, la Route 66 descend progressivement vers des paysages plus arides, offrant une succession de panoramas aussi variés qu’impressionnants. Une halte s’impose au Meteor Crater, situé à une cinquantaine de kilomètres à l’est de la ville. Ce cratère, causé par l’impact d’une météorite il y a environ 50 000 ans, est l’un des mieux conservés au monde. Avec ses 1 200 mètres de diamètre, il offre un spectacle aussi saisissant que lunaire.

Plus loin, faites une pause à Winslow, petite ville emblématique de la Route 66, rendue célèbre par la chanson “Take It Easy” des Eagles. On y retrouve également l’ambiance authentique de l’Arizona profond, loin des grandes routes touristiques. Continuation vers Holbrook l’ambiance y est résolument vintage et très photogénique. Quelques kilomètres plus loin, vous entrez dans l’un des plus beaux parcs naturels de l’Ouest américain : le Petrified Forest National Park.

En suivant les anciennes portions de la Route 66 dans le parc, vous aurez la sensation d’être seul au monde, au cœur d’un désert coloré et silencieux. On peut encore y voir les traces de la vieille route et quelques vestiges comme le Painted Desert Trading Post, isolé au milieu de nulle part.

Passage en Nouveau-Mexique, changement de fuseau horaire, et arrivée à Gallup, ville-frontière typique de l’Ouest américain. Réputée pour son atmosphère western, ses fresques murales et ses galeries d’art amérindien, Gallup est aussi un bon point de départ pour explorer les cultures navajo et zuni.

Depuis Gallup, la route s’étire vers l’est à travers les vastes paysages du Nouveau-Mexique. Vous traversez les terres navajos et zunis, où de petits villages bordent encore la Route 66, entre mesas rouges et églises de style espagnol comme à Laguna, perchée sur une colline. La route devient plus sauvage en approchant de McCarty’s, serpentant entre anciennes coulées de lave.

Arrêt conseillé à Grants, ville typique de la grande époque de la 66, jalonnée de motels, garages et enseignes vintage. À Milan, le Swap Meet 66 propose un bric-à-brac d’objets insolites, parfait pour les chineurs. Vous rejoignez ensuite Albuquerque, plus grande ville du Nouveau-Mexique, fondée en 1706. L’avenue centrale concentre diners rétro, néons colorés et vestiges de la route historique. Ne manquez pas Old Town, organisé autour d’une place traditionnelle, aux allures de village espagnol avec ses maisons en adobe et ses galeries d’art.

Depuis Albuquerque, direction plein nord vers Santa Fe, que l’on atteint en montant sur les hauts plateaux de la chaîne Sangre de Cristo. L’arrivée dans la capitale de l’État marque un véritable changement d’ambiance. Ville d’art et d’histoire, Santa Fe séduit par son architecture en pisé, ses couleurs ocres et roses, et sa douceur de vivre unique. Flânez autour de la plaza centrale, visitez la chapelle de Loretto avec son mystérieux escalier en colimaçon, et perdez-vous dans les ruelles animées de Canyon Road, haut lieu des galeries et des artistes.

En quittant Santa Fe, la route traverse de vastes plateaux ponctués de mesas rouges, en direction du sud-est. Une première halte s’impose au Pecos National Historic Park, installé au cœur d’un paysage sauvage, sur les vestiges d’une ancienne mission espagnole. À 2 100 mètres d’altitude, le site offre une parenthèse paisible et une immersion dans l’histoire coloniale du Nouveau-Mexique.

Poursuite vers Santa Rosa, surnommée la « cité des lacs naturels ». Située en bordure de la Route 66, cette petite ville abrite un remarquable musée de voitures anciennes et de plaques d’immatriculation venues de tout le pays, témoignage coloré de l’âge d’or de la route.

La route continue à travers des paysages semi-désertiques jusqu’à Montoya, village western aux allures figées, où l’on peut encore voir le Boot Hill Cemetery, vieux cimetière typique du Far West. Avant d’arriver à Tucumcari, quelques portions de l’ancienne Route 66, aujourd’hui inaccessibles, apparaissent sur la gauche, vestiges silencieux de la légende.

Arrivée à Tucumcari, l’une des villes les plus emblématiques de la Route 66 au Nouveau-Mexique. Ses motels rétro aux enseignes lumineuses – Blue Swallow, Royal Palacio, Cactus ou encore Palomino Motel – rappellent l’époque où cette ville accueillait des dizaines de milliers de voyageurs. Tucumcari conserve aussi une ancienne station-service Texaco encore en activité, un rare témoignage du passé vivant de la Mother Road.

Départ de Tucumcari, le paysage devient progressivement plus désertique. La frontière du Texas n’est plus très loin.

Arrêt à Adrian, le centre géographique de la Route 66, situé exactement à mi-chemin entre Chicago et Los Angeles. Le Midpoint Cafe, ouvert depuis 1930, est un lieu incontournable pour les amateurs de la route. Le décor reste fidèle à l’ambiance des années glorieuses de la 66, et l’accueil y est particulièrement chaleureux.

Avant d’atteindre Amarillo, arrêt au Cadillac Ranch, une installation artistique en plein champ. Dix Cadillac sont plantées verticalement dans la terre, symbolisant l’importance de la culture automobile aux États-Unis.

À Amarillo, ne manquez pas le Big Texan Ranch, connu pour ses steaks de près de 2 kg (gratuits si vous parvenez à les manger avec les accompagnements). Le nom de la ville fait référence à la couleur des paysages. Elle devient en dix ans le plus grand marché aux bestiaux du pays. Amarillo incarne toujours aujourd’hui la tradition de l’Ouest américain et l’esprit de la Route 66.

Départ d’Amarillo. La Route 66 traverse une région de grandes plaines connue sous le nom de Panhandle Plains, en raison de sa forme rappelant un manche de poêle. La route longe par endroits l’Interstate, mais il arrive que l’on emprunte d’anciennes portions qui s’arrêtent brusquement face à un troupeau ou à une grille de ranch.

Arrêt à Groom, où l’on peut voir le château d’eau penché de la Britten USA, devenu une curiosité locale. La route continue vers McLean, ville connue pour son musée du fil de fer barbelé, témoin de l’importance de l’élevage dans cette région du Texas.

On passe ensuite la frontière de l’Oklahoma. Arrivée à Elk City, une ville encore très marquée par l’héritage de la Route 66. Elle possède un musée intéressant consacré à la Mother Road et à l’histoire locale. Poursuite vers Clinton, où se trouve l’un des plus beaux musées de la Route 66 sur tout le parcours.

La route continue vers Weatherford. À proximité, on peut faire une pause à Hydro pour découvrir la Lucille’s Service Station, station historique de la Route 66, ainsi qu’un petit magasin de souvenirs à l’ancienne. Un peu plus loin, entre Hydro et El Reno, possibilité d’emprunter une portion de la 66 datant d’avant 1930, avant de traverser le Pony Bridge qui enjambe la South Canadian River. Ce pont métallique est célèbre pour être apparu dans le film Les Raisins de la Colère.

Arrivée à Weatherford, porte d’entrée de l’Oklahoma central.

Départ de Weatherford, direction l’est par la Route 66. Premier arrêt possible à Hydro, où se trouve la Lucille’s Service Station, une ancienne station-service typique de la 66, restaurée dans son style d’origine. À proximité, on trouve également une petite boutique appelée Lucille’s Historic Highway 66.

Entre Hydro et El Reno, il est possible d’emprunter une portion de la Route 66 datant d’avant 1930, avant de traverser le Pony Bridge. Ce long pont métallique enjambe la South Canadian River et a été immortalisé dans le film Les Raisins de la Colère.

Poursuite vers Oklahoma City, ville où le rodéo est toujours une discipline très présente. Pour en apprendre plus sur l’histoire de l’Ouest américain, arrêt recommandé au National Cowboy & Western Heritage Museum. Le musée propose une reconstitution d’une ville du début du XXe siècle, avec des bâtiments typiques comme une école, une gare, un saloon et une église.

La route continue vers Arcadia, où se trouve la Round Barn, construite en 1898. Sa forme circulaire est censée mieux résister aux tornades. Le bâtiment est ouvert aux visiteurs. À Chandler, on trouve une ancienne station-service Phillips 66 bien restaurée, ainsi qu’un Valentine Diner, un petit restaurant préfabriqué inspiré de la forme des wagons de train. Arrêt conseillé à Stroud, pour découvrir le Rock Café, ouvert dans les années 1930. Construit en pierre locale, c’est un établissement historique de la Route 66, toujours en activité.

Arrivée à Tulsa, ville natale de Cyrus Avery, considéré comme le père de la Route 66

Départ de Tulsa. En suivant 11th Street, on traverse plusieurs motels d’époque, un pont Art Déco qui enjambe l’Arkansas River, ainsi que des bâtiments des années 20 et 30, témoins de l’architecture locale.

Cap vers le nord-est de l’Oklahoma. Arrêt recommandé à Miami, pour visiter le Route 66 Vintage Iron Motorcycle Museum, consacré à l’univers de la moto et à des icônes comme Steve McQueen.

On entre ensuite dans l’État du Kansas par Baxter Springs, une petite ville marquée par l’ambiance western. Une halte au Route 66 Saloon permet de croiser motards et habitués locaux autour d’une bière pression, dans une atmosphère conviviale.

Après un court passage au Kansas, la route entre dans le Missouri par Joplin, ancienne ville minière. La traversée se fait principalement par des quartiers résidentiels, où subsistent de nombreux témoignages de l’époque Route 66. Les façades en briques rouges marquent le changement d’architecture, annonçant déjà les influences de l’Ouest et le style espagnol.

La route continue à travers la campagne du Missouri en direction de Halltown, où se trouve le Whitehall Mercantile, un bâtiment de 1900 ayant servi autrefois de poste et de magasin général. Aujourd’hui, il regorge de souvenirs et d’objets anciens liés à la Route 66.

Arrivée à Springfield, point important sur la Route 66, avec un riche passé historique.

Départ de Springfield, au cœur du Missouri historique. La route traverse la région des Ozarks, aux paysages vallonnés.

Première étape à Stanton, où l’on peut visiter le musée de cire de Jesse James et les impressionnantes Meramec Caverns.

À Bourbon, la rue principale porte encore le nom d’Old Highway 66. Ensuite, arrêt à Cuba, célèbre pour ses peintures murales et son musée. Le Missouri Hick Bar-B-Q propose une viande fumée accompagnée de diverses sauces maison.

À Saint James, plusieurs adresses sont à découvrir : le McEwen’s Old Route 66 Family Restaurant, le Barn Barbecue et le Route 66 Motors and General Store, un paradis pour les amateurs de voitures anciennes.La route mène ensuite à Devil’s Elbow, avec son pont sur la rivière Big Piney et le Devil’s Elbow Inn, idéal pour une pause-café.

À Litchfield, ne manquez pas le SkyView Drive-In Theatre et le Ariston Cafe (1931). La boutique Neihaus attire les motards, notamment les passionnés de Goldwing.

À Edwardsville, on traverse un quartier historique avec des bâtiments anciens comme le Widley Théâtre (1909). Avant de franchir le Mississippi, halte au Chain Of Rock Bridge.

Arrivée à Saint-Louis, où l’Arche des Pionniers domine les rives du fleuve. La ville propose une vie nocturne animée, avec bars et casinos sur les bateaux à roues.

Départ de Saint Louis pour entamer une nouvelle journée sur la Route 66, riche en découvertes et en petites pépites locales.

À Atlanta, vous êtes accueillis par l’inattendue statue du hot dog géant qui trône au cœur de la ville. Les fresques murales et le petit musée local rendent hommage à l’histoire de cette région, et rappellent notamment le passage d’un certain Abraham Lincoln, alors jeune avocat. Quelques kilomètres plus loin, McLean vous invite à faire une halte au Dixie Truckers Home, une institution sur la Route 66 où l’on célèbre la vie des routiers, ces véritables piliers de l’Amérique en mouvement. À Shirley, le sirop d’érable de Funks Grove est une étape gourmande incontournable : ici, on récolte encore le sirop à l’ancienne, dans le respect des traditions familiales.

Puis direction Pontiac. Le musée dédié à la Route 66, installé dans une ancienne caserne de pompiers, retrace les grandes heures de cette route légendaire. À l’extérieur, une immense fresque colorée capte le regard, tandis que le bus jaune de Bob Waldmire, véritable icône pour les passionnés de road trips, vous attend pour une photo souvenir. À Odell, la station-service Sinclair, magnifiquement restaurée, témoigne de l’âge d’or de la Mother Road, et plonge le visiteur dans l’ambiance authentique des années 50.

Enfin, à quelques kilomètres de là, Dwight vous accueille avec son atmosphère typique, son ancienne station Marathon Oil et ses petits cafés à l’américaine, avant de rejoindre Bloomington, célèbre pour son rassemblement annuel de Corvette, le « Bloomington Gold ». Une ville dynamique, point d’orgue de cette première partie de l’itinéraire.

Dernière ligne droite avant d’atteindre Chicago, ultime étape de cette aventure sur la Route 66. Peu après le départ de Bloomington, la ville de Lincoln vous offre une dernière plongée dans l’histoire américaine. Portant le nom du 16e président des États-Unis, elle reste profondément marquée par son héritage. À Atlanta, si vous avez manqué la visite à l’aller, un second passage peut permettre de compléter la découverte, selon le timing du groupe. À Wilmington, le Gemini Giant vous attend fièrement en bord de route. Cette impressionnante statue de cosmonaute de plus de 10 mètres est l’un des emblèmes les plus photographiés de la Route 66. Juste à côté, l’Eagle, le plus vieil hôtel de la route, continue de veiller sur les voyageurs.

Enfin, vous entrez dans Joliet, rendue célèbre par le film Les Blues Brothers. On y retrouve un théâtre historique, une ancienne gare, et un pont basculant typique sur Ruby Street, autant de symboles qui ponctuent la fin du voyage.

À l’arrivée à Chicago, remise des motos, puis transfert vers votre hôtel. L’ultime soirée sera l’occasion de revenir sur les moments forts du voyage, d’échanger vos souvenirs, et de savourer les derniers instants de cette traversée mythique au cœur de l’Amérique.

 Formule accompagnée : transfert à l’aéroport de Chicago. Envol à destination de Paris. Dîner et nuit à bord.

Petit déjeuner à bord. Arrivée dans la matinée à l’aéroport de Paris Charles de Gaulle.