En ces temps confinés quoi de mieux que de se refaire un des chefs d’œuvre du cinéma américain avec le film Forrest Gump. Si cela ne vous semble pas ce film du siècle, ce film permet pourtant de retracer les événements importants de la deuxième partie du XX siècle dans une comédie romantique. En 2011, le film est d’ailleurs sélectionné par la National Film Registry de la Bibliothèque du Congrès pour y être conservé, comme étant « culturellement, historiquement ou esthétiquement important ». De quoi passer un bon moment en famille et une petite révision historique…

Notre but est de vous faire voyager, alors on a décidé de vous emmener sur les lieux de tournage de ce film aux multiples nominations et récompenses (pas moins de 6 oscars), qui nous donne une bonne vision de l’Amérique entre les années 50 et les années 80.

Bon, clairement si vous n’avez pas encore vu ce film, il est temps de vous y mettre, parce que déjà, c’est maintenant un film mythique et qu’il est temps de combler cette lacune, mais aussi parce que l’on risque de vous spoiler …. Pour les autres, en route pour revivre cette folle aventure : « Cours, Forrest, Cours ! » (Une phrase passé aujourd’hui dans le langage populaire quand même !)

Le film s’ouvre sur Tom Hank assis sur un banc qui semble attendre le bus, et raconte sa vie aux différentes personnes qui s’assoient à côté de lui… Toute cette scène, que l’on va retrouver tout au long du film, a été tourné dans la magnifique ville de Savannah aux abords de Chippewa Square. Le banc qui était un élément de décor n’est plus là, mais le film a tellement marqué le public que le banc est aujourd’hui au Savannah History Museum. La preuve que Forrest est rentré dans l’histoire.

Il commence son histoire dans la ville de Greenbow en Alabama, sauf que cette ville en Alabama n’existe pas. Il s’agit en fait de Varnville une petite ville de Caroline du Sud, il ne reste pas grand-chose à voir dans cette ville paisible, à part des rues vides et calmes. Le seul bâtiment à peu près reconnaissable est cette quincaillerie de brique rouge sur la East Carolina Avenue.

Les maisons de Forrest, est la Bluff Plantation. Mais c’est une propriété privée qui ne se visite pas. Vous pourrez par contre, vous rendre devant le portail pour voir l’allée dans laquelle Jenny lui lance la fameuse phrase (« cours, Forrest, Cours »). Une belle allée centenaire et typique des plantations du Sud.

Forrest Gump va ensuite à l’université, et cette période est illustrée en Californie :

  • Weingart Stadium, du East Los Angeles College, à Monterey Park pour les scènes de football américain.
  • Marks Hall, sur le campus de l’Université de South California, à Los Angeles pour les scènes avec Jenny
  • Le Bovard Administration Building dans la même université quand Forrest se fait recruter par l’armée.

Le film avait peu de budget, et ils ne sont donc pas partis au Vietnam pour tourner ces scènes. Ils n’étaient en fait pas très loin, à environ 2h au sud de Savannah sur Hunting Island State Park et sur Fripp Island, dans le comté de Beaufort. Cette île offrait tous les décors tropicaux nécessaire aux scènes du film. Il ne restait plus qu’à modéliser les montagnes pour rendre tout cela réel. C’est d’ailleurs là que Forrest s’associera avec son ami Bubba pour créer un commerce de crevette. De cette anecdote, naîtra la chaîne de restaurant Bubba Gump Shrimp compagny dont les restaurants se trouvent par exemple sur le Santa Monica Pier ou bien à l’entrée des studios Universal.

On se retrouve ensuite au fameux discours de paix devant la Lincoln Memorial Reflecing Pool, nul besoin de la présenter. C’est un haut lieu de rassemblement des américains. Il se trouve bien sûr à Washington (tout comme le Jefferson Memorial visible en arrière-plan lorsque Forrest et Jenny se baladent).

Forrest passera ensuite son nouvel an 1972 au Cole’s Restaurant, établissement historique de Los Angeles ayant servi également à de nombreux autres films (Seven, LA Confidential…).

Forrest sera ensuite de retour à Washington pour rencontrer le président Nixon et appellera la police craignant des cambrioleurs dans l’hôtel du …Watergate. Encore la petite histoire dans la grande….

Si Bayou la Bâtre en Alabama existe bien, c’est dans le secteur de Beaufort en Caroline du Sud que furent tournées les scènes. C’est vers Ly Point Creek que vous pourrez retrouver la majorité des scènes de pêche et d’ouragan. L’église où Forrest va prier pour une meilleure pêche est en fait la Stoney Creek Independent Presbyterian Chapel, à McPhersonville en Caroline du Sud et l’hôpital des pêcheurs, l’université de Beaufort.

Arrivons au point le plus important en termes de voyage : la course de Forrest Gump à travers les USA. Et bien sûr, vous en aurez reconnu plusieurs sites :

Le Santa Monica Pier, ce bout de l’Amérique est bien sûr très célèbre pour être également le bout de la Route 66.

Forrest retraverse les Usa pour atteindre l’autre océan et fait demi-tour au Marshall Point Lighthouse, à Port Clyde dans le Maine.

Les champs de blé se trouvent à Cut Bank au Montana

Le magnifique pont de pierre avec les montagnes en arrière plan se trouve à l’entrée Est du Glacier National Park (Montana)

Sa première interview se passe sur le Woods Memorial Bridge situé à Beaufort

Il commence à être suivi dans un virage en épingle que l’on peut retrouver dans les Blue Ridge Mountain (Grandfather Mountain, à Linville, en Caroline du Nord, le virage s’appelle d’ailleurs maintenant The Forrest Gump Curve !)

Enfin le dernier endroit mythique de ce film serait le chêne dans lequel Forrest et Jenny ont construit leur amitié et sous lequel elle sera finalement enterrée. Malheureusement ce chêne majestueux ferait partie de la Plum Hill plantation, qui fait elle-même partie de la Bluff plantation qui comme nous vous le disions plus haut est une propriété privée…

Vous pourrez retrouver ces différents endroits dans nos circuits :

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Comme vous pouvez le voir une grosse partie de ce film se déroule en Caroline du Sud dans paysages typique du Sud, et vous savez quoi ? Restez à l’écoute car bientôt, nous vous emmènerons sur ses traces donc notre tout nouveau circuit ! Stay Tuned !

Ainsi que nous vous le proposions sur Facebook, faisons un petit retour sur les symboles américains en commençant par les ceux des deux partis en lice pour la présidence américaine.

Alors pourquoi l’âne et l’éléphant ?

Cela remonte au XIX° siècle, lors de présidentielle de 1828 opposant le candidat démocrate Andrew Jackson au président républicain John Quincy Adams. La campagne est dure et tous les coups sont permis, la presse et les pamphlets s’en donnant à cœur joie et affuble le candidat démocrate du surnom de « Jackass » (à comprendre ici comme « bourricot ») en jouant avec son nom. Cela ne déstabilisera pas Jackson qui amusé, reprendra même l’insulte à son compte car pour lui l’animal est loyal, persévérant capable de supporter de très lourdes charges sans broncher. Cela lui permettra même de remporter l’élection !

L’éléphant apparaît quant à lui pour la première fois dans le journal The Rail Splitter en soutien à la campagne de « father » Abraham Lincoln.

Ces deux symboles seront repris et popularisé quelques années plus tard (en 1874) par le caricaturiste républicain Thomas Nast, dans le journal « Harper’s weekly ». Dans sa caricature « La panique du troisième mandat», l’artiste caractérisait le parti démocrate par un âne déguisé en lion et portant le nom de César gravé dessus, faisant peur à tous les animaux sauf à l’éléphant qui lui portait l’inscription « le vote républicain ». La peau de lion symbolisait le journal « le New York Herald » qui avait répandu la rumeur que le président républicain Ulysse S. Grant briguait un troisième mandat, ce qui serait assimilé à de la dictature. Les dictatures de Nast font parler d’elle et très vite les américains associent l’âne aux démocrates et l’éléphant aux républicains, jouant un rôle majeur dans ces attributions toujours en cours aujourd’hui. Pour la petite info, c’est également lui qui a popularisé les figures de l’oncle Sam et du Père Noël tels qu’on les connaît encore aujourd’hui.

En tout cas, chacun y voit des qualités et des défauts. Pour les démocrates, l’âne, est modeste, rusé, courageux et capable de supporter de lourdes charges alors que les Républicains le voient têtu et risible. Pour les Républicains, l’éléphant est fort, intelligent, sage. Alors que les démocrates le voient comme prétentieux et incompétent.

Mais du coup connaissez-vous, l’histoire des autres symboles américains ?

  • Le drapeau américain

Le drapeau américain a un nom : The Star-Spangled Banner (« la Bannière étoilée »). Depuis 1960, il est composé ainsi :
50 étoiles blanches sur fond bleu, dans un rectangle en haut, à gauche,
13 bandes horizontales, rouges et blanches, en alternance, symboliquement cousues et non teinté pour symboliser l’union des états fondateurs.

Il fut adopté en 1777, moins d’un an après la guerre d’indépendance et l’élaboration de la constitution, officialisant la création du nouvel état. À l’époque, il n’y avait que 13 étoiles, symbolisant les 13 états déjà conquis sur la côte est. En 1818, le président Monroe signe un acte stipulant que le drapeau devrait changer désormais à chaque entrée d’un État dans l’Union, le 4 juillet (le Jour de l’indépendance, fête nationale américaine) suivant cette entrée, par l’ajout d’une étoile par État supplémentaire.
La « conquête de l’ouest » et la constitution de nouveaux états entraînera les différents changements de drapeau (jusqu’à 27). Les étoiles sont ajoutées au fur et à mesure jusqu’en 1960 avec l’intégration de Hawaï comme cinquantième état de l’union (d’où les 50 étoiles d’aujourd’hui). C’est également la plus longue période sans changement du design du drapeau.


Les 13 bandes symbolisent toujours les 13 états sécessionnistes qui menèrent la guerre d’indépendance contre le Royaume-Uni.

  • La Statue de la Liberté (The Statue of Liberty)

Célèbre dans le monde entier, la Statue de la Liberté qui s’appelle en fait « la liberté guidant le Monde » est une statue monumentale est située à New York, sur la Liberty Island, au sud de Manhattan, à l’embouchure de l’Hudson et à proximité d’Ellis Island. Elle accueillait les voyageurs ayant traversé l’Atlantique jusqu’à New-York. C’est la première chose qu’apercevaient les immigrants venus chercher du travail dans le Nouveau Monde (jusqu’au XIXe siècle). La statue représente une femme debout vêtue d’un drapé à la romaine. Tenant dans son bras droit une tablette sur laquelle est inscrite la date de la déclaration d’indépendance en chiffre romain (JULY IV MDCCLXXVI), celle-ci évoque le droit ou la loi. De sa main gauche, elle brandit une torche allumée renvoyant aux lumières. Au pied de la structure se trouvent des chaînes brisées qui symbolisent l’affranchissement du joug de l’oppression, la liberté. La statue est tournée vers l’est, c’est-à-dire vers l’Europe, avec laquelle les États-Unis partagent un passé et des valeurs. Elle est coiffée d’une couronne comportant sept pointes, symbolisant les « Sept Continents » (Amérique du Nord, Amérique du Sud, Europe, Asie, Afrique, Océanie et Antarctique). Ou bien elles pourraient également évoquer les sept océans (Arctique, Antarctique, Atlantique nord et sud, Pacifique nord et sud et Indien). Le diadème fait aussi penser à celui que portait le dieu du soleil Hélios. Sous ces pointes, se trouvent vingt-cinq fenêtres symbolisant quant à elles vingt-cinq pierres gemmes trouvées sur la terre et les rayons du ciel qui brillent sur le monde. Elle reste le symbole de la liberté et de la démocratie. Elle fut offerte aux États-Unis par la France en 1886 pour fêter les 100 ans de l’indépendance et l’amitié entre ces deux peuples. Elle mesure 92.9m (avec le piédestal) et pèse 225 tonnes, la conception a été confié au sculpteur Bartholdi et la structure interne en acier faut réalisée par Gustave Eiffel. Elle fut inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco en 1984.

  • Le Pygargue à tête blanche.

Si les français sont représentés par le coq (que les démocrates avaient essayé de nous piquer avant d’adopter l’âne !), les américains ont choisi le pygargue à tête blanche comme emblème. S’il ressemble fortement à un aigle, il n’en est pas tout à fait un, la différence se jouant à la présence de plume sur les pattes. Cet oiseau majestueux est présent sur quasiment tout le continent américain, de l’Alaska jusqu’au Mexique. Ils peuvent être de tailles différentes, les plus gros spécimens se trouvant en Alaska et les plus petits en Floride.

Bien avant de devenir l’emblème des États-Unis, le pygargue était déjà un oiseau sacré. Ces oiseaux en général étaient considérés comme des messagers spirituels entre les dieux et les êtres humains. Au cours des pow wows, plusieurs danseurs portaient les serres des oiseaux comme marque de prestige et les plumes étaient utilisées dans les coiffes et les costumes religieux. Chez les Lakotas, les plumes étaient offertes en signe de reconnaissance à un membre de la tribu ayant fait preuve de bravoure ou de valeur. Pour les Pawnees, ces oiseaux étaient des symboles de fertilité parce que leurs nids sont aménagés en hauteur et parce qu’ils protègent farouchement leurs petits. Les Kwakwaka’wakw éparpillaient des plumes pour accueillir des invités de marque. Chez les tribus des Grandes Plaines, pendant la danse du Soleil, on émettait des sifflements en soufflant dans un os d’aigle. A savoir, ces animaux sont farouchement protégés ayant failli disparaître (dans les années 50, il ne restait que 800 à 900 individus !). Toutefois, les amérindiens sont autorisés à obtenir des plumes de pygargue à tête blanche ou d’aigle royal pour des usages spirituels et religieux.

Le pygargue a été choisi le 20 juin 1782 par le Congrès pour devenir le symbole des États-Unis en l’intégrant au grand sceau. Il est représenté tenant dans ses serres un rameau d’olivier et des flèches. Il apparaît sur tout ce qui est officiel, des pièces de monnaies, les billets, en passant par les timbres et surtout sur les sceaux officiels en particulier sur celui du Président américain ! Par sa puissance, sa longévité et son allure majestueuse, il symbolise la souveraineté.

Pour la petite info, les USA ne sont pas passés loin d’avoir un dindon comme emblème ! Plébiscité au départ par Thomas Jefferson, considérant qu’avec sa tête blanche et de ses yeux jaunes, le pygargue, ne pouvait être que noble et courageux. Le pygargue lui fut disputé par Benjamin Franklin qui était naturaliste et considérait que le volatile était plutôt un couard et un lâche, préférant voler que pêcher par ses propres efforts (le pygargue est en fait plus proche des vautours que des aigles). Il proposa donc le dindon comme emblème dont on reconnaît les vertus historiques (rapport au repas de Thanksgiving). Mais il échoua à imposer ses arguments : la jeune nation attachait manifestement davantage d’importance au symbolisme qu’à l’histoire naturelle, et la dinde avait nettement moins de charisme que le pygargue. L’oiseau reste l’emblème incontesté des Usa, et Donald Trump ne s’y est pas trompé posant en 2016 avec l’oiseau pour sa campagne présidentielle !

  • Le grand sceau des États-Unis (Great Seal of the United States)

Le Grand sceau des États-Unis est utilisé pour prouver l’authenticité de certains documents au sein du gouvernement américain. C’est en 1782 qu’il a été utilisé publiquement pour la première fois, et est composé de deux faces :

Au recto, on retrouve le fameux pygargue à tête blanche aux ailes déployées tenant dans sa serre droite un rameau d’olivier composé de 13 feuilles et 13 olives symbole de paix et dans le serres gauches treize flèches, symbole de guerre. Il tient dans son bec le bout d’une bannière qui flotte au-dessus de sa tête avec la citation latine « E pluribus unum » que l’on traduit par « De plusieurs, un ». Le sens de cette devise est double : suggérant que de plusieurs colonies ou États émergent une nation unique ou que de plusieurs peuples, races et nationalités ont émergé un seul peuple et une seule nation.

Au-dessus du pygargue, on retrouve 13 étoiles, représentant les 13 nations originelles et devant l’animal, un blason composé d’une bande bleue et de 13 bandes rouges et blanches.

 Au verso, l’œil de la Providence au sommet d’une pyramide. Sur la base, se trouve la date en chiffre romain au-dessus de l’œil la phrase ANNUIT COEPTIS (Il a favorisé notre entreprise) et dessous dans une bannière NOVUS ORDO SECLORUM (un nouvel ordre des siècles) ces deux inscriptions restent encore un peu floues et engage à valider les théories du complots… l’œil et la pyramide étant également des symboles maçonniques.

S’il vous reste des billets de 1 dollar depuis votre dernier séjour, vous pouvez les voir au dos de Washington !

Le sceau du Président, reprend les mêmes éléments que le grand sceau, à quelques différences près : les étoiles au-dessus sont en lignes avec 13 nuages stylisés, la bannière est regroupée sur un seul côté, et autour on retrouve 50 étoiles représentant les 50 états actuels. Le sceau est principalement vu sur le pupitre lors des conférences de presse ou interventions publiques présidentielles, sur les documents de la Maison-Blanche, sur le drapeau du président, Sur les côtés du fuselage ou de la carrosserie des différents moyens de transport présidentiels : Air Force One, Marine One et les limousines présidentielles et à l’intérieur de ces appareils, & aussi dans le Bureau Ovale.

  • L’oncle Sam

C’est un personnage emblématique des États-Unis. La paternité de ce personnage reviendrait à Samuel Wilson un entrepreneur travaillant dans le conditionnement de viande pour l’armée américaine.  En 1812, lors de la guerre contre l’Espagne, Wilson s’associa avec Elbert Anderson pour fournir la viande aux armées américaines. Les soldats recevaient des caisses de viandes estampillées E.A-U. S (comprendre Elbert Anderson et United states). Alors qu’un groupe de personnages illustres, dont le gouverneur de l’État de New York de l’époque, visitait l’usine, l’un d’eux demanda à un ouvrier la signification des initiales « E.A.-U.S. » sur chaque fût de viande. L’ouvrier répondit que les initiales E.A. signifiaient Elbert Anderson, le nom du partenaire de la société. En plaisantant, il ajouta que les initiales U.S. signifiaient « Uncle Sam Wilson » (qui était le surnom affectif de Samuel Wilson).

L’anecdote fit son chemin et à la fin de la guerre de 1812, le surnom était adopté. En 1961, le Congrès reconnut à « Uncle Sam Wilson » de Troy la parenté du symbole des États-Unis. Du coté du design bien connu, il apparaît que ce soit un mix entre les président Jackson et Abraham Lincoln. C’est comme nous vous le disions plutôt le caricaturiste Nast qui fixa les traits du fameux Oncle Sam. Il est représenté par un personnage de grande taille avec des favoris et des cheveux blancs, portant une redingote étoilée, un pantalon à rayures et un chapeau haut de forme, décoré d’étoiles et de rayures rappelant le drapeau américain. L’oncle Sam est un personnage profondément patriote et son imagerie a principalement servi dans les propagande de Guerre. L’image la plus fameuse restant le « We Want You » de 1917 appelant les américains à s’engager dans le conflit de la première guerre mondiale.

Si en France on utilise d’expression au pays de l’Oncle Sam, les américains l’utilisent pour désigner plus spécifiquement le gouvernement et l’administration.

N’hésitez pas à nous contacter pour préparer votre projet:

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Halloween approche et il est temps de parler de…. Fantômes, plusieurs de nos circuits passent en effet par plusieurs hôtels hantés ….

Fantômes et frissons dans nos circuits aux USA

Comment ne pas commencer avec le Stanley Hotel à Estes Parc ? Cet hôtel inspira un des maîtres du genre pour une des histoires les plus connues pour les amateurs de film à frissons : The Shining. Si ce n’est pas cet hôtel qui illustra le film de Stanley Kubrick, il servit de décor à la mini-série produite par Stephen King quelques années plus tard, qui était mécontent de l’adaptation.

En 1974, l’auteur et sa femme arrivent dans cet hôtel juste avant la fermeture pour la saison hivernale et sont donc les seuls clients, ce qui inspira au romancier son histoire. L’hôtel construit en 1909 était destiné aux riches vacanciers et servit également aux malades tuberculeux pour reprendre des forces. Aujourd’hui, encore c’est une destination plébiscitée pour la vue panoramique sur les Rocheuses.

Si vous souhaitez vous faire frissonner, c’est la chambre 217 qu’il vous faut demander. En effet, ce serait dans cette pièce qu’Elizabeth Wilson, la gouvernante en chef aurait été blessée par une explosion causée par l’allumage d’une lanterne. Malgré le fait qu’elle est survécu à l’accident, on dit qu’elle hante encore cette pièce, déplaçant les bagages et pliant les vêtements de ses occupants. Mais ce n’est pas la seule histoire de cet hôtel qui fait parti des plus hantés du pays. Il y aurait également des fêtes se déroulant sans personne dans la salle de musique, la maîtresse de maison observant ce déroulé depuis le haut du grand escaliers et rejoignant les convives qui se sentent seuls, une petite fille surveillant les gens descendant l’escalier, le fantôme du premier propriétaire jouant avec les occupants de la chambre 407, ou encore un jeune homme jouant régulièrement avec les TV…Bon, vous l’aurez compris les histoires et les expériences sont multiples, et l’hôtel joue bien sûr aujourd’hui la carte du paranormal. Même si vous n’y passez pas la nuit, faite un arrêt pour le découvrir pendant nos programmes passant par Estes park :

Le Rocky Mountains Tours 

Et le Colorado Tours

Allez, vous en voulez encore ?

Direction le Wyoming avec le Historic Occidental Hôtel de Buffalo, qui serait un des hôtels les plus hantés du Wyoming, passage obligatoire des colons en quête d’une vie meilleure en Oregon (la ruée vers l’Or est aussi passée par là), ou dans le Montana. Cet hôtel a hébergé bon nombre de grandes célébrités du Far West : Buffalo Bill Cody, Calamity Jane, Butch Cassidy, Ernest Hemingway et deux Présidents des États-Unis, Theodore Roosevelt et Herbert Hoover.

Situé au pied des montagnes Bighorn près de l’ancien Bozeman Trail, le monument historique accueille des voyageurs fatigués depuis 1880. Il aurait même été un hôtel de passe au début de XX° siècle. 

L’apparition la plus fréquemment rapportée est celle d’une jeune fille affectueusement appelée par le personnel de l’hôtel « Emily ». La légende raconte qu’elle était la fille d’une prostituée opérant dans la suite Bordello et qu’elle est décédée du choléra au début des années 1900. Elle est décrite comme maigre avec des cheveux longs et foncés et une robe blanche, et jouerait régulièrement dans les couloirs

Nous vous proposons même de passez une nuit dans cet hôtel au cours de notre programme Rocky Mountains Tours

L’hôtel Mizpah ne fait pas parti de nos circuits mais fait vaut le détour. Construit en 1905 dans la ville minière de Tonopah (au Nevada), c’était à l’époque l’hôtel le plus haut du Nevada. Il y aurait 3 histoires principales dans cet hôtel :

L’hôtel possédait dans ces fondations une cave utilisée comme banque, 3 hommes ont creusé un tunnel pour atteindre ces trésors mais l’un d’entre eux décida de tuer ses compagnons pour garder le butin qui depuis hanteraient la cave.

La lady in red, serait une prostituée du début des années 20 tuée devant sa chambre par un amant jaloux. De nombreux clients rapportant sentir une présence couchée sur les couvertures ou bien une main froide se posant sur leur épaule. C’est la Chambre 504 si vous voulez une expérience.

Et enfin les enfants du 3 ième étages, il n’y a pas vraiment d’histoire sur ces enfants mais plusieurs clients ont rapporté avoir entendu des enfants jouer et courir dans les couloirs alors qu’il n’y avait personne…

L’hôtel joue bien sûr aujourd’hui sur ces phénomènes paranormaux puisqu’il a été élu en 2018, hôtel le plus hanté des États-Unis par le magazine USA Today. Un classement établi par plusieurs experts, un chasseur de paranormal, un spécialiste des hôtels historiques et un amateur des lieux horribles…donc par un public averti !

Ce ne sont pas bien sûr, les seuls hôtels hantés du pays, pour ne pas vous laisser sur votre faim , voici une liste d’hôtel que vous pourrez aller voir dans nos différents circuits :

L’Hôtel Chelsea à New York, habiterait le fantôme de Nancy Spungen, la petite amie du chanteur Sid Vicious, assassinée en 1978.

Au Deetjen’s à Big Sur Inn en Californie, C’est le fantôme du grand-père du gérant de l’hôtel, fondateur de ce dernier en 1930, qui roderait dans les couloirs.

Le Bourbon Orleans Hotel en Nouvelle-Orléans, le bâtiment n’a été transformé en hôtel qu’en 1960.  Les fantômes hantant ce lieu dateraient des vies précédentes du bâtiment qui fut tour à tour une salle de bal, un théâtre, un couvent, ainsi qu’un orphelinat. On y rencontrerait donc un soldat mais également des enfants, des femmes du couvent et une danseuse du théâtre.

Le Hawthorne Hotel, à Salem, dans le Massachusetts. La ville est mondialement connue pour ses histoires de sorcières, et dans l’hôtel construit il y a plus de 90 ans de nombreux phénomènes paranormaux feraient encore leur apparition…lumières qui s’allument et s’éteignent, robinets se mettant en fonction et s’arrêtant tout seul … et bien sûr ce n’est pas le seul bâtiment hanté de cette ville.

Le Hollywood Roosevelt Hotel, à Los Angeles. Ce luxueux hôtel situé sur le Hollywood Walk of Fame a reçu de nombreuses personnalités depuis son ouverture, en 1927. Marilyn Monroe y ferait apparemment encore quelques passages…

L’hôtel La Fonda à Santa Fe, au Nouveau-Mexique. Cet hôtel reconstruit à Santa Fe en 1922 abritait déjà des auberges depuis 1607. Il est le lieu de séjour pour l’éternité d’un certain John P. Slough, président de la Cour suprême, abattu dans le hall d’entrée en 1867.

Le Myrtles Plantation à St. Francisville, en Louisiane. Il s’agit d’une demeure construite en 1796 par le général David Bradford. L’actuel propriétaire assure avoir vu neuf fantômes dans son désormais bed-and-breakfast. Il a d’ailleurs pris des photographies qui en représentent deux.

Le Congress Plaza à Chicago. Créé en 1893, cet hôtel accueille des visiteurs pour la foire mondiale, et notamment des personnalités. Il abritait aujourd’hui des fantômes célèbres, comme le gangster Al Capone.

Vous l’aurez compris les histoires de fantômes pullulent aux USA et les américains sont friands de ces légendes…

Et tout cela c’est sans compter les nombreuses villes fantômes (bien sûr encore habitées…) qui jalonnent les États-Unis

Alors prêt pour le grand frisson ? Nous pouvons bien sûr vous créer un circuit sur-mesure pour intégrer les hôtels et lieux hantés à vos road-trip !  

Si dans l’imaginaire contemporain la Floride est représentée par les plages, les cocotiers et les bikinis, cet état situé à la point sud est des États-Unis en plein golfe du Mexique est beaucoup plus que cela, laissez nous vous embarquer :

Si elle ne fut pas découverte par Christophe Colomb (qui lors de ses voyages se concentra sur Cuba et les Caraïbes), elle le fut peu de temps après puisque on estime les premières explorations espagnoles sur le territoire à 1499. Une exploration plus approfondie sera conduite en 1513 par Ponce de Leon (qui était dit-on à la poursuite de la fontaine de jouvence), c’est d’ailleurs lui qui donnera son nom à l’état, baptisant ces nouvelles terres Pacua Florida (les Pâques fleuries en rapport avec leur date de débarquement au dimanche des rameaux). Les espagnols étaient à la recherche d’or et devant l’absence de richesse, il abandonna la région pour de nouvelle contrées. Une cinquantaine d’années plus tard, la colonie de San augustine sera fondée et reste une des villes les plus anciennes de États Unis (voir la plus ancienne). La Floride fut ensuite pendant un temps française, entre 1562 et 1565 et il reste un fort près de Jacksonville pour en témoigner. Les espagnols reprenant leur suprématie sur l’état et installant des colonies et des sites d’évangélisation. Les espagnols subiront régulièrement les incrustions françaises et anglaises ainsi que la défense des indiens natifs les Séminoles. La Floride sera cédée aux Anglais lors du traité de Paris en 1763. Lors de la guerre d’indépendance, la Floride restera fidèle à la couronne et accueillera les réfugiés loyalistes, repeuplant ainsi son territoire. Elle sera même rétrocédée aux espagnoles en 1783. Ce n’est finalement qu’en 1845 que la Floride deviendra le 27°états des États-Unis.

Les Keys

Un chapelet de 1700 îles et îlots

Le maître mot de ces îles est la décontraction et la simplicité qui en est devenu un art de vivre. Au XVII° siècle, les espagnoles cinglaient autour de ces îles et il y eu de nombreux naufrages, ce qui en font un paradis pour les plongeurs… il n’y aurait pas moins de 400 épaves qui gisent au fond de cette zone. Sans compter les trésors que pouvaient compter ces galions, c’est aussi une formidable source historique qui permet de comprendre ce qui se jouait dans ce golfe du Mexique. De plus, les Keys sont composées autour du 3° récif corallien au monde de part la taille… Bref, un paradis ! Il y a d’ailleurs de nombreux sites et parcs protégeant cette nature et faune sans pareille.

Overseas Highway une autoroute entre terre et mer, permet aujourd’hui de relier le continent et avec les îles, elle compte 42 ponts dont le plus impressionnant est le 7 miles bridge long de 11 km ! Pour une pause culturelle, arrêtez-vous sur l’île de Key West au Ernest Hemingway Home & Museum, demeure du prix Nobel et génie littéraire Ernest Hemingway et d’une multitude de chats descendants de sa chatte Blanche Neige, il est venu trouver ici le calme et la quiétude pour écrire ses chefs d’œuvre.

Les Everglades.

Inscrit au patrimoine mondial de L’Unesco, ce marais géant est un site protégé, et une zone de prédilection pour les alligators (près d’un million ½ en Floride). Ce sont les rois dans cet écosystème qui compte également beaucoup de batraciens et oiseaux en tout genre. Mais le parc abrite également plus de 30 espèces en voie d’extinction telles que le lamantin, la panthère de Floride et le crocodile américain. La faune est prenante au sein de ce parc naturel et le mieux pour ne pas trop les déranger et ne pas abîmer ces marais est de se déplacer en Airboat (vous savez cet hydroglisseur que l’on voit au début de la série les experts à Miami !). Pour la petite anecdote, c’est également le seul endroit au monde où crocodiles et alligators se côtoient !

Miami

Est le plus grand port de croisière du monde ; à la fin du XIX° siècle, Miami n’était encore qu’un village de 300 habitants et la ville se développera avec l’arrivée du chemin de fer qui a entraîné le développement de l’industrie et du tourisme en complément de l’agriculture. Pourtant, elle garde encore les traces de son histoire avec ses nombreux quartiers. On y retrouve Little Havana, marque de l’immigration des cubains à partir des années 50. Il y a également Little Haïti, qui vous transportera dans une ambiance caribéenne, mais aussi Wynwood, le quartier du street Art, ou encore Coconut Grove un quartier calme au charme tropical et désuet, qui fut longtemps le quartier des écrivains et artistes, avant de devenir le quartier des européens. Grand port, la ville est le lien avec l’Amérique du sud et est devenue rapidement la principale ville Latino-américaine du pays (on y parle quasiment autant espagnol qu’anglais !).

Miami Beach est sans doute la plage la plus connue de la cote est. On vient à Miami pour le balnéaire et pour faire la fête, une activité dont South Beach a su en faire sa marque de fabrique. Ocean Drive, sa célèbre avenue, est le lieu où il faut se montrer, belles motos, et belles voitures sont le lot sur cette petite ville. Ocean Drive est un quartier Art Deco sans pareille témoignage des folles nuits de Miami au moment de la prohibition.

En remontant par la côte Est, vous passerez par Fort Lauderdale, appelé aussi la Venise de l’Amérique. Le plus intéressant reste sa marina comptant pas moins de 42 000 yachts ! la ville est un lieu de villégiature privilégié durant les mois d’hiver pour les riches retraités. Un quartier résidentiel qui s’étend jusqu’à Palm Beach. Vous arriverez bientôt à Cap Canaveral, la fameuse base de lancement (revenue aujourd’hui sur le devant scène avec les essais de SpaceX, la dernière navette s’y était posé en 2011) visitez les fusées lunaires hors d’usage et apprenez en plus sur cette course qui marqua la fin des années 60. (Vous pourrez même faire une simulation, on n’est pas encore au niveau des sensations des rollercoaster d’Orlando mais l’expérience est intéressante.)

Daytona

Vous voici maintenant au royaume des motos et des voitures, sans compter la Bike Week, rassemblement motard mondialement connue. C’est aussi le lieu de prédilection des passionnés d’autos avec le fameux Speedway sur lequel se courre de nombreuses courses. Au printemps, le Spingbreak anime les 37 km de plage de la station balnéaire (les jeunes universitaires, profitent des vacances de printemps pour faire la fête et relâcher la pression). Si aujourd’hui on peut rouler sur celle-ci (pour 10$ environ), cette plage de sable dur, était le lieu de courses effrénées jusqu’à la fin des années 60.

San Augustine & Jacksonville

Vous voici au cœur de la plus vieille ville des États-Unis, et une ville de plus de 500 ans pour un pays aussi jeune que les USA, ce n’est pas rien ! Vous profiterez du charme colonial et des influences méditerranéennes qui composent l’architecture de la ville. C’est un havre de paix et de calme au charme indéniable et une pépite pour les passionnés d’histoire, bref un autre monde à quelques miles de Jacksonville. Cette ville, souvent écartée des trajets touristiques, vaut pourtant le détour. Niveau activités, vous ne serez pas en reste : musée et histoire : comme avec le Fort Caroline National Memorial (souvent appelé « l’Atlantide » de la Floride) ou Kingsley Plantation, avec ses anciens baraquements d’esclaves qui fait aujourd’hui partie d’une réserve écologique. Mais c’est bien sûr pour la faune et la flore typique de la Floride que protège le Timucuan Ecological and Historical Preserve. Restaurants authentiques, attractions passionnantes, musées de renommée mondiale, magnifiques hôtels, événements captivants, vie nocturne agréable, centre-ville branché, quartiers typiques et hospitalité caractéristique du Sud… voilà ce qui vous attend dans cette ville souvent oubliée des circuits touristiques et à la frontière de la Géorgie. A la frontière Amelia Island, vous enchantera.

Il est temps de redescendre sur Orlando, le temple de l’Entertainment. C’est là que l’on trouve tous les parcs d’attractions possible pouvant correspondre aux envies de chacun (on y trouve même le Holy Land Experience, parc à thème dédié à la vie de Jésus). Les plus connus restent bien sûr Disney world, qui en s’installant ici dans les années 60, changea littéralement l’économie et la face de ces marécages au sud de la ville. Après Disney, passez par Universal Studios, dédié au cinéma, ou encore Sea World dédié au monde aquatique. Sans compter les nombreux parcs aquatiques sui sauront vous rafraîchir ! La ville d’Orlando est également sympathique. Quelques intérêts historiques, des restaurants (certains primés) et de grands malls pourront également vous satisfaire.

Si vous en n’avait pas encore vécu assez de sensations, rejoignez Tampa et le parc de Bush Gardens, mélangeant safari et Rollercoaster déments. Tampa est une grande ville mais qui garde un certain charme, comme avec le quartier d’Ybor city qui réhabilite les vieilles usines en restaurant ou lieux artistiques. Vous pourrez rejoindre la mer au niveau de St Petersburg ou Clearwater. Les plages sont paradisiaques, et les deux villes offrent des visages totalement différents. (Petite information supplémentaire : À St. Petersburg, suivez le Gulp Coast Craft Beer Trail, une route des bières ponctuée de plus de 35 brasseries.)

Sarasota est une petite ville de balnéaire dont les principaux intérêts sont ses 2 musées : le Ringling Museum of art mais également pour une visite un peu plus insolite, le musée « Barnum », le fameux cirque américain.

A Fort Myers, ne manquez pas le musée Ford et Edison, ce n’est pas à proprement dit un musée mais plutôt leur demeure de villégiature, mais le site est magnifique au bord de la rivière Caloosahatchee et la maison donne une idée de l’architecture d’antan. Faites une excursion à Sanibel Island pour découvrir une des plus belles plages de la côte ouest de la Floride.

Avant d’arriver à Naples, la ville de milliardaire par excellence. C’est une des villes les plus riches des États-Unis.Il parait que Bill Gates et Steven Spielberg y ont une propriété ! Crée il y a peu près 150 ans, c’est le lieu de villégiature crée par les milliardaires, pour les milliardaires. La ville est jolie, cossue, très bien entretenue, et bien qu’elle semble sortir tout droit de « Cocoon ». Le plus beau reste sa côte et son Pier, ce ponton immense qui s’avance sur la mer et depuis lequel vous pouvez observer les dauphins.

Alors près à partir à la conquête des plages, palmiers et de tout ce que la Floride a à vous offrir?

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ou alors créons ensemble votre balade sur-mesure, à votre image et à votre rythme:

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Elvis Presley est sans doute le chanteur qui a le plus marqué le Rock’n Roll et c’est ainsi que 43 ans après sa mort, on assiste encore à de vrai pèlerinage à Graceland, sa dernière demeure ainsi que sur sa tombe (voir notre article sur Graceland). Un biopic devait sortir en 2020 mais l’acteur Tom Hanks (devant camper le rôle du Colonel Parker) a malheureusement contracté le Coronavirus durant le tournage et la sortie du film a dû être repoussée (elle est maintenant reculé au 22/06/2022 ). Le film portera sur les 20 années les plus prolifiques du chanteur, et s’attardera sur la relation complexe entre le King et son manager de l’ombre: le Colonel Parker.

Alors révisons un peu notre biographie avant d’aller voir le film !

Elvis Presley de son vrai nom Elvis Aaron Presley est né le 08 janvier 1935 à Tupelo dans le Mississippi. Il avait également un frère jumeau mort-né. Ses parents étaient pauvres et avant du mal à joindre les deux bouts. Sa mère arrivera tout de même à lui offrir pour la somme de 7.90$, une guitare pour ses 11 ans. Elvis aurait préféré une carabine ou une bicyclette mais on se dit aujourd’hui que sa mère a bien fait de ne pas céder aux désirs de son fils. Ses parents fréquentaient la « First Assembly of God Church », une église fondamentaliste de type Pentecôtiste, qui marquera ses premières influences musicales. C’est d’ailleurs dans cette église, qu’il apprendra ses premiers accords et chantera ses premières notes de Rythm and Blues. La radio diffuse de la country et du gospel et ce sont les seules distractions possibles à ce moment-là.  En 1948, à l’âge de 13 ans, toute la famille déménage pour Memphis, dans l’espoir d’une meilleure vie. Ils enchaîneront pourtant les petits boulots pour faire vivre la famille, Elvis travaille également en faisant de petits boulots en dehors de l’école. Notamment chez Crown Electric qui se situait dans la même rue de la Studio SUN, où pour 4$ il était possible d’enregistrer deux chansons. Il enregistrera donc deux reprises de chansons à succès de l’époque My Happiness (face A) et That’s When Your Heartaches Begin (face B) pour l’anniversaire de sa mère. Le studio Sun était à l’époque spécialisé dans la musique Afro-américaine et cherchait une figure blanche pour diffuser ce modèle musicale. Repéré comme chanteur de ballades, les premiers essais sont laborieux. Le premier succès viendra du titre « That’s all Right (Mama) », une improvisation d’Elvis, après plusieurs heures d’enregistrements infructueuses. Le style du King apparaît, un rythm and blues reprit à sa sauce et qui tend vers le rock dont les prémices commencent à poindre dans le monde la musique. Le passage à la radio de cette version marque le début de la carrière d’Elvis. Pourtant les débuts sont difficiles : sa musique mêle blues et country, une fusion qui prend ultérieurement le nom de Rockabilly. De ce fait, elle ne rentre pas dans une case prédéfinie : les stations de radio dédiées à la country refusent de le diffuser parce qu’il chante comme un Afro-Américain, tandis que celles dédiées au rhythm and blues le rejettent parce qu’il chante de la musique de « péquenauds ».

En Août 1955, le colonel Parker permet à Elvis d’être racheté par la maison de disque RCA (à laquelle il restera fidèle jusqu’à la fin de sa vie) pour 40 000 dollars, une chose jamais vue jusqu’alors ! Il achètera d’ailleurs la fameuse Cadillac rose à sa mère avec l’argent qui découle de ce transfert.

En 1956, il enregistre « Heartbreak Hotel », qui devient son premier disque d’or et lui donnera la possibilité d’acheter Graceland l’année suivante. Elvis continue les concerts dans tout le pays, déclenchant chaque fois plus d’émeutes. Son fameux déhanché n’y est pas pour rien, et dorénavant ses concerts ne seront filmés que jusqu’à la taille.

C’est à la même époque qu’il commencera sa carrière au cinéma avec un premier film, en 1956 (« le cavalier du crépuscule« , où il ne tient qu’un second rôle mais dans lequel on y ajoute 4 de ses chansons pour surfer sur la vague de son succès). À la fin de l’année, Presley fait la une du Wall Street Journal, qui rapporte que la vente de produits dérivés du chanteur a rapporté 22 millions de dollars. RCA a beau être l’une des plus grandes maisons de disques américaines, il représente plus de la moitié de leurs ventes de 45 tours sur l’année 1956.

L’année 1957 signera la sortie de 3 singles classés en tête du hit-parade dès leur sortie : Too Much, AllShook up et Teddy Bear, de même que son film « Loving You » qui remporte un franc succès. Elvis enchaîne, entre les sorties d’album, les films et les concerts. D’ailleurs c’est le tournage du film « Bagarres au King Créole » qui lui permettra un ajournement de son service militaire jusqu’au mois de mars 1958. Il y sera poursuivi par la presse et les photographes jusque dans les bâtiments de l’armée. C’est ce moment-là que sa mère tombera gravement malade. Elle décédera le 14/08 à l’âge de 46 ans et cette épreuve marquera profondément le King qui était très proche de sa mère. Après ses classes, il sera envoyé en Allemagne pour y effectuer son service, et il y rencontrera sa future femme Priscillia Beaulieu. Cette étape n’aura pas eu de conséquences pour la carrière d’Elvis, les studios sortant régulièrement des enregistrements inédits. Ce qui lui permettra même absent de continuer à placer 10 chansons dans le Top 40.

Il sera rendu à la vie civile le 05 mars 1960 et reprendra les chemins des studios (aussi bien ceux de musique que de cinéma : sortie de « Elvis is Back » et de « Café Europa en uniforme »). En mars 1961, le studio lui remet le titre honorifique du chanteur ayant vendu plus de 75 millions de disques. Le 25 mars, Presley donne un concert de charité à Hawaï, dont les bénéfices doivent financer un mémorial aux victimes de l’attaque de Pearl Harbor. C’est sa dernière prestation en public jusqu’en 1968. Il se consacre en effet à sa carrière cinématographique tournant plus de 27 films jusqu’en 1969. Ceux-ci étant à chaque fois accompagné d’une bande originale. Sa musique souffre de ce rythme effréné et le succès commerciale commence à se tarir. Se recentrant sur lui-même, il épouse Priscillia le 1 mai 1967 et leur fille Lisa Marie, naîtra le 1° février de l’année suivante.

Une émission spéciale pour NBC, simplement intitulée Elvis sera diffusé le 3 décembre 1968 et permettra à Presley de renouer avec le succès. Le colonel Parker conclut à ce moment-là un contrat de 57 dates avec l’International Hôtel de Las Vegas. La première est un tel succès que le lendemain, Parker négocie un nouveau contrat avec l’hôtel : Presley s’y produira en février et en août pendant cinq ans pour un salaire annuel d’un million de dollars. Dès le mois d’août 1970, il adopte le jumpsuit, vêtement caractéristique de ses performances scéniques dès lors. L’album qui découlera des ses performances ce mois -là :  « That’s the Way It Is », mêle prises en studio et enregistrements live. Il abandonne le son roots des séances de Memphis de l’année précédente au profit d’une musique plus consensuelle, où la country et la soul laissent place à une pop traditionnelle plus en accord avec les goûts du public de Las Vegas. En 1972, Elvis donnera une série de concert au Madison square Garden, c’est une ovation mais cette année marquera aussi celle de sa séparation avec sa femme Priscillia. Le 14 janvier 1974, le concert d’Elvis Presley à Hawaï donne lieu à la première retransmission mondiale par satellite. L’émission « Aloha from Hawaii » est visionnée par des millions de spectateurs à travers le monde. Le chanteur y apparaît dans un costume blanc emblématique, avec une cape frappée d’un aigle symbolisant l’Amérique. C’est à partir de ces années-là que sa consommation de drogues et alcool commencent à avoir une incidence sur son travail. Il n’enregistre quasiment plus, les concerts deviennent de plus en plus courts, voir incompréhensibles… Il donnera son ultime concert au Market Square Arena d’Indianapolis le 26 juin 1977. Il mourra le 16 août 1977 dans sa salle de bains, victime d’une crise cardiaque. Ses funérailles ont lieu le 18 août à Graceland. 80 000 spectateurs assistent à la procession funèbre jusqu’au cimetière de Forest Hill, où le chanteur est enterré auprès de sa mère Gladys. Avant que ces corps ne soient rapatriés quelques années plus tard à la propriété.

Elvis Presley est considéré comme la principale icône du rock ‘n’ roll : sa voix, sa musique, sa gestuelle provocatrice, ses habitudes vestimentaires, son parcours (célébrité fulgurante, descente aux enfers et mort prématurée) en ont fait une idole populaire et le symbole d’une certaine rébellion adolescente. Elvis peut être considéré comme le principal acteur de la large diffusion du rock ‘n’ roll auprès du grand public blanc américain, puis européen. La carrière d’Elvis Presley c’est 131 disques (albums et singles) certifiés Or, Platine, ou Multiplatine, plus de 1300 concerts, 14 nominations aux Grammy Awards dont trois récompensées, plus de 900 chansons à son actif, une trentaine de films.

Vous pourrez marcher sur les traces du King dans nos programmes « Magie du Sud Tours » ou bien dans le programme  » Route du Blues Tours »

N’hésitez pas également à nous demander une création sur-mesure pour découvrir tous ces endroits

Et bien sûr retrouvez la totalité de nos circuits et events sur le notre site : https://www.american-motors-travel.com/

On vous a déjà parlé il y a quelque mois de la route 66 en tant que route de migration (voir l’article ici) mais on a décidé aujourd’hui de revenir sur cette route mythique, qui traverse 8 états et 3 fuseaux horaires.

En 1923, l’entrepreneur Cyrus Avery parvint à fédérer 8 États autour de l’idée de créer un réseau de routes inter-état numéroté pour remplacer les pistes de chasse et de migration des Natives Americans : la première association de la Route 66 est née. Cyrus, homme d’affaires avisé natif d‘Oklahoma, témoin du développement des voitures individuelles et du manque de routes organisées. C’est ainsi qu’il proposa en 1925 à l’American Association of State Highway Officials, dont il était membre, une route qui désenclaverait Chicago, l’Illinois et tous les états traversés vers le Pacifique et Los Angeles, la route passant bien entendu par son État, l’Oklahoma. La Route, baptisé 66, est inaugurée en 1926. Terminée et complètement dallée de béton rose en 1938, il l’appelle la Grande route diagonale, rebaptisée par la suite Main Street of America, la rue principale de l’Amérique, nom qui sera adopté. L’écrivain John Steinbeck lui préférera le terme de Mother Road.

Tour à tour route de migration des pauvres des plaines en quête de fortune, puis utilisée pour le transport des troupes et du matériel militaires, et enfin route des vacances pour des milliers d’américains. Elle fut le poumon économique principale du pays. Pourtant, si la Route 66 fut une des routes majeures des États-Unis pendant plus de trois décennies, elle déclinera peu à peu avec l’arrivée des Interstates dans les années au début des années 70. Le déclin sera lent et laissera sur le bord de la route motels, stations- services et divers épiceries abandonnées…

Le réseau des Interstates sera officiellement inauguré en octobre 1984, et la petite ville de Williams en Arizona aura eu le privilège d’être la dernière ville à être dévié par l’autoroute, ce qui lui confère une notoriété particulière chez tous les amoureux de la Route 66. La Route n’est plus indispensable et ses panneaux sont peu à peu retirés. C’est le début de sa descente dans l’oubli. Mais c’est sans compter la ferveur d’un groupe d’irréductibles défenseurs de le Route, animé par Angel Delgadillo de Seligman, Jerry Richard et Davis Wesson, tous les deux originaires de Kingman. Ils créent en février 1987, l’Association historique de l’itinéraire 66 de l’Arizona. En Novembre 1987, comme pour récompenser leurs efforts et officialiser une prise de conscience historique, l’État de l’Arizona désigne officiellement le tronçon Seligman – Kingman de la Route 66 « itinéraire historique 66 ». La désignation « historique » a été par la suite accordée à l’ensemble du tracé de l’itinéraire 66 de l’Arizona. Ce qui en fait une des parties les plus intéressantes et des plus vivantes du tracé. Difficile de donner aujourd’hui le nombre exact d’associations qui luttent pour la protection de la Route 66, tant ces mouvements sont actifs pour hisser haut ses couleurs, créant festivals, rassemblement de voitures et de motos et spectacles de rue.

Seligman marque aujourd’hui le départ de la plus grande portion ininterrompu de Route 66, une trace de ces petites villes qui vivaient grâce au passage des vacanciers, routiers et autres usagers de la Route. On y trouve de tout : motels antiques, boutiques de souvenirs de la 66 devenus des mini-musées, véhicules vintages et panneaux d’époque… De quoi revivre les grandes heures de cette Route mythique. Et si vous avez de la chance, vous pourriez même rencontrer encore l’initiateur de ce renouveau : Angel Delgadillo est encore dans sa boutique et rase occasionnellement les clients de passage.

Un peu plus loin en direction de Los Angeles, on trouve la ville de Kingman, qui se revendique comme « le cœur de la Route 66 ». Elle est aussi le lieu du festival dont nous vous parlions sur Facebook. Aux Andy Devine’s days , vous trouverez un assortiment de défilés, de musique live, d’exposition automobiles, mais aussi traction de tracteur à main nue, ou taureau mécanique… Et bien sûr compétition de rodéo, le tout accompagné de food truck de nourriture typique américaine ! Bref, de quoi vous amuser tout le week-end !

Andy Devine – était un acteur de cinéma populaire dont la carrière dans les images muettes a commencé dans les années 1920. Andy a grandi à Kingman avant de se rendre à Hollywood et est surtout connu pour ses rôles dans des films occidentaux et des émissions de télévision. Il est apparu dans des films avec John Wayne, Jimmy Stewart et Guy Madison et son travail le plus mémorable était le rôle de Jingles dans l’émission télévisée des années 1950 « Les aventures de Wild Bill Hickok ».

Nous avons abordé dans notre précédent article sur la Virginie (que vous pouvez retrouver ici) la magnifique Skyline Drive située dans le parc de Shenandoah. Une route au cœur des montagnes comme on les aime, offrant des panoramas à couper le souffle, alors on vous en dit un peu plus cette fois!

La Skyline Drive est une route panoramique de 169 km traversant du nord au sud le parc national de Shenandoah. Cette route faite de montées et de descente à environ 6% culmine à 1120m, pas de quoi nous rappeler les alpes mais de quoi tout de même offrir des panoramas enchanteurs. Vous ne trouverez pas de virages en épingles ici, mais plutôt de jolies courbes, qui peuvent être des courbes aveugles, donc attention! La route est d’ailleurs limité à 35 mph (soit environ 56 km/h!), notamment à cause des nombreux animaux que vous pouvez croiser dans le parc. Et puis après tout, cela permet aussi de profiter des 75 points de vue qui jalonnent la Skyline Drive. Ne manquez pas le Range View Overlook, qui est une plus belle vue du parc. Vous y découvrirez une vue dégagée sur les 22 km de sommets de la chaîne des Blue Ridge Mountains.

Petite info en plus, la région regorge de vignobles, n’hésitez pas à sortir un peu de la route pour une petite dégustation!

Au sud de la Skyline Drive, vous enchaînez directement avec la Blue Ridge Parkway. Une autre route panoramique permettant de relier le Shenandoah Parc à celui des Great Smoky Mountains et la réserve indienne des Cherokee. Son petit surnom ? « La route préférée de l’Amérique », et on comprend pourquoi ! La Blue Ridge Parkway, c’est 755 km de courbes et virages toujours au sommet des Blue Ridge Mountains. C’est aussi un paradis pour faire de la moto, puisqu’il y a très peu de voitures et que les poids lourds y sont interdits! Pas de feux tricolores ou de stop, les seuls arrêts que vous ferez seront pour admirer le paysage. Le début de la Blue Ridge Parkway, notamment dans la région de Roanoke, est plutôt composé de plaines, dans lesquelles vous pourrez admirer des fermes typiques de ces régions aux portes des Appalaches, qui servaient de réserves aux grandes villes de l’Est. Vous y trouverez de jolis témoignages de la vie du début du siècle. Faites d’ailleurs un arrêt à Mabry Mill, un charmant moulin à eau converti en aujourd’hui en éco-musée.

Une centaines de kilomètres plus loin, vous changez d’état pour rejoindre le Caroline du Nord. Vous passerez bien sûr par le viaduc de Linn Cove un des premier viaduc des USA et quoi vous offrira une vue superbe à 180°. Là déjà, le paysage se fait plus montagneux, les courbes se resserrent, les virages s’enchaînent et on monte en altitude. Vous vous dirigez immanquablement vers le point le plus haut de cette scenic drive qui culmine à 1843m. Là encore vous passerez de nombreuses courbes, virages et tunnels pour rejoindre Cherokee, à la porte du Great Smoky mountains National Park. c’est l’occasion de rentrer en contact avec cette nation amérindienne qui fut une des premières à être en contact avec les colons venus d’Europe.

Vous aviez cru que c’était fini? Mais non! vous le savez maintenant on vous garde le meilleur pour la fin : The Tail of the Dragon, littéralement « la queue du dragon ». Autre nom de cette route, the Deal’s Gap: 318 courbes sur 18 km! bref un must pour tous les motards. et si vous n’en avait pas encore assez, continuez Nantahala National Forest pour un dernier bol de nature .

Alors, prêt à affronter le Dragon et les courbes des Blue Ridge Mountains?

n’hésitez pas à nous demander une création sur-mesure pour découvrir cette route majestueuse :

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Un de nos coup de cœur fut pour la ville de Portland. Une ville verte en constant renouveau, toujours à la pointe de l’innovation. Même si son slogan non officiel reste « Portland is Weird » (Portland est bizarre), c’est une des villes les plus écologiques des USA, et une des plus agréables à vivre avec près de 288 jardins publics et 267 kilomètres de sentiers, vous n’aurez pas à aller bien loin pour profiter de la nature. Et c’est avant tout une ville épicurienne, aimant la nature, la nourriture et les grands espaces. Entourée de montagnes, de rivières et de vignobles, Portland est elle-même très gâtée par la nature, avec des sommets tout proches où l’on skie presque toute l’année, des gorges époustouflantes qui comptent plus de 70 chutes d’eau et des vignobles qui produisent quelques-uns des meilleurs Pinot Noirs du monde.

La ville fut créée en 1843 par 2 pionniers, et fut nommée par le hasard d’un jet de pièce à pile ou face, du nom de la ville d’origine d’un des 2 fondateurs (le gagnant venait de Portland dans le Maine). Elle se développa au départ sous l’égide d’Oregon City, situé à quelques kms en amont et qui était l’ancienne capitale de l’Etat. Mais la ville se développa rapidement en prenant une importance portuaire transportant les marchandises sur la rivière Williamette, supplantant ses principales rivales.

Aujourd’hui, Portland reste la ville principale de l’Oregon, il est très facile d’y circuler en métro, tram, tram aérien (pour la vue) ou bien, et surtout, à vélo. Pour prendre une bouffée d’air frais et parfumé au cœur de la ville ne ratez pas le Washington Park au sommet des collines ouest de la ville. C’est l’un des parcs les plus vieux et il abrite l’International Rose Test Garden (avec quelques 8000 rosiers) ou encore le Japanese Garden, pour une pause zen avec une vue spectaculaire sur le Mont Hood (volcan au sommet enneigé). Sinon Forest Park, vous offre la forêt dans la ville et pas moins de 113 kilomètres de sentiers pour s’évader.

Portland reste une ville de pionniers, et la Pittock Mansion, vous transportera sur les pas de son histoire, mais vous pourrez également arpenter les musées ou bien les galeries d’Art de l’Alberta Street pour vous imprégner de cette ville foncièrement artistique ! ou bien renseignez-vous sur un de leur nombreux festival qui court tout au long de l’année.

La gastronomie se mêlent aux loisirs tout au long de votre passage dans la ville. Comme nous le disions, la ville est totalement épicurienne et la nature qui entoure portland est généreuse avec les chefs cuisiniers ! La ville est entourée de terres agricoles fertiles, et souvent le menu du jour est dicté par les trouvailles sur les marchés locaux. Et qu’on ne s’y trompa pas quand une ville regroupe un Festival de la Truffe, un festival du fromage et un festival gastronomique, c’est forcément une ville avec une culture culinaire développée ! Bon même, si un des emblèmes de la ville reste le Voodoo Doghnut, où l’on propose entre autres un donut au bacon… mais nous restons aux USA, que diable !

 Pour se désaltérer, on peut compter sur les presque 150 brasseries artisanales qui jalonnent la ville. Au point qu’elle soit surnommée « BEERVANA » ou « Munich sur la Willamette » ! Le mois de juillet est le point culminant de cette production avec l’Oregon Craft Beer Month, dont le sommet est atteint avec l’Oregon Brewers Festival dont nous vous parlions sur Facebook. La ville est également entourée de vignobles et les amateurs de vins ne seront pas en reste. Plus de 40 cépages sont cultivés dans la région, du Pinot noir (emblématique ici) au Riesling, les conditions climatiques de l’Oregon sont propices à toutes variétés. Et on retrouve l’ambiance familiale de nos régions et le plus souvent on s’adresse directement au vigneron pour la dégustation … Si tout le monde n’est pas encore satisfait, peut-être que le quartier de Distillery Row (rangée de distillerie) permettra de contenter tout le monde : de l’eau de vie au wiskey, vous devriez trouver de quoi éveiller les papilles.

Enfin, n’hésitez pas à sortir de Portland, (déjà pour les vignobles), la région regorge de trésors naturels : les gorges du fleuve Columbia, le mont Hood, les chutes de Latourell Falls ou celle de Multnomah Falls….

 Et s’il vous fallait un dernier argument, l’Oregon n’impose pas de taxes de vente (TVA), on y économise donc 5 à 10% en fonction des produits, et pour faire le plein le Woodburn Premium Outlets (plus de 100 magasins) n’est qu’à 30 min au sud de la ville !

Alors prêt pour une escale dans cette chouette ville :

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ou bien pour un séjour un peu plus long :

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Comment passer par Memphis sans visiter Graceland, le manoir qui fut la résidence du King de 1956 à 1977. Pour information, c’est quand même la deuxième demeure privée la plus visitée des USA après la Maison Blanche !

Si les Elvis Week, qui ont lieu tous les ans au mois de janvier (commémorant sa naissance) et au mois d’Août (pour commémorer sa mort), sont forcément des semaines chargées pour le domaine, le reste de l’année, on peut tranquillement visiter la demeure et les expositions adjacentes avec un audioguide (commenté par sa fille Lisa-Marie). A la fois musée et mausolée, monument à la gloire du King et lieu de pèlerinage pour tous ceux qui continuent à vénérer sa mémoire.

La visite commence forcément avec le manoir et qu’il acheta à 21 ans grâce à ses premiers gros cachets (dû au succès de Heartbreak Hotel). Cette grande maison de style « Néocolonial », belle demeure du Sud, ornée d’un portique à quatre colonnes corinthiennes, fut construite en 1939 par les descendants d’une famille de propriétaires terriens installés sur cet emplacement depuis des générations. Composé de plus de 24 pièces, il était assez grand pour loger sa famille, et il y fera venir ses parents, oncles, tantes et cousins. Elvis, y a dépensé près d’un demi-million de dollars pour entièrement le rénover et le remettre au goût du jour (c’est-à-dire dans celui du début des années 60). Ainsi, on y retrouve des salons aux couleurs jaunes, la salle à manger, le salon TV, le billard, mais aussi l’improbable Jungle Room… sans compter le bureau de son père et celui de ses secrétaire pour répondre aux 5000 lettres de fans qu’il recevait par jour… la salle de Racket ball mais aussi la salle des trophées où vous pourrez voir la fantastiques collection de disques d’or et les tenues de concert. Le King mourut dans sa salle de bains de Graceland, le 16 août 1977, à l’âge de 42 ans. Le tour se termine donc par un passage recueilli au jardin de méditation, où l’on retrouve les tombes d’Elvis et de sa famille.

La propriété extrêmement coûteuse, fut ouverte part Lisa Marie au public en 1982, seule façon de pouvoir conserver la maison du roi du Rock and Roll. Seules les pièces du rez-de-chaussée et du sous-sol sont ouvertes à la visite. L’étage était le domaine privé de la famille Presley et il le reste aujourd’hui.

Mais la visite ne s’arrête pas là, et suivant les pass que vous prendrez, vous pourrez également visiter :

  • Le Musée des voitures et des motos d’Elvis Presley

Regroupant plus de 20 voitures et motos du King, parmi lesquels la Cadillac rose, une moto Harley-Davidson, une Slutz Blackhawk, une Dino Ferrari 1975, un cabriolet Cadillac Eldorado 1956, une Rolls Royce Silver Cloud 1966, une Mercedes 280 SL Roadster, une Lincoln Continental Mark II 1956, une Cadillac Fleetwood, ou la MG rouge du film « Blue Hawaii ».

  • Les avions personnalisés d’Elvis

Vous pourrez monter à bord des deux avions d’Elvis, le « Lisa Marie » transformé en véritable maison volante: on y retrouve donc une chambre, une salle de séjour, un salon, une salle de réunion. Le tout bien sûr dans le luxe et la richesse, avec de nombreux détails en or 24 carats. Vous pourrez aussi apercevoir le plus petit Lockheed Jetstar d’Elvis, le « Hound Dog II ».

  • Un musée sur la carrière d’artiste d’Elvis

On y retrouve des centaines d’objets, souvenir de sa carrière, de ses films et de sa vie en générale. C’est le plus grand musée lui étant consacré au monde.

  • Mais aussi plusieurs expositions temporaires, une galerie commerciale 4 restaurants,

De toute façon, vous ne pouvez pas vous y tromper, le boulevard (qui porte son nom depuis 1972), lui est consacré !

Alors prêt à embarquer sur les traces du King ?

Dans notre circuit « Route du Blues » ou encore « Magie du Sud »

La route One reste une des routes mythiques des USA, longeant le pacifique sur 882 km de Legett environ 250 km au nord de San Francisco et rejoignant le Sud de Los Angeles à Capistrano Beach (environ 100km au sud de Los Angeles).

Même s’il s’agit avant tout d’une route côtières regorgeant de panorama à couper de souffle, au point qu’on la surnomme la California Dream Road. Et bien sûr elle traverse des villes au nom évocateurs : Santa Monica, Malibu, Venice Beach, Santa Barbara …. (à croire que toutes les séries des années 80/90 se passaient dans le coin … 😊)

Aujourd’hui on vous la fait découvrir dans le sens Nord/Sud qui est sans doute le plus pratique vous permettant de conduire du côté du Pacifique et de vous arrêter plus facilement sur les nombreux points de vue…

 Sans parler de Half Moon Bay ou de Pigeon Point qui pourront être vos premiers points de vue, faites une petite étape à Santa Cruz, capitale du « soul surfer » à l’atmosphère typiquement californienne, avant d’arriver sur Monterey, vous y trouverez le plus grand aquarium d’Amérique du nord, et c’est également le point de départ pour de nombreuses excursions en mer à la recherche de baleines et dauphins qui affectionnent la baie. En ville, vous pouvez suivre le chemin des maison historiques de la ville, pour appréhender le passé de la ville.

Un petit détour par la 17 mile drive (payant) vous en mettra encore plein les yeux. Zone privée, elle regroupe golfs et villas de luxe mais également une magnifique route côtière à ne pas manquer. Elle vous permettra de rejoindre Carmel-by-the-sea, ville préservée repère de millionnaire et de personnalité (Clint Eastwood en fut d’ailleurs le mais à la fin des années 80). Pourtant la ville garde un charme désuet d’un conte de Grimm, et la mission (centre religieux créé pendant la colonisation espagnole pour « évangéliser » les indiens) offre un havre de paix. Le tout avant de finir sur la plage réputée pour son sable blanc. Pour les connaisseurs, on retrouve également le circuit Mazda Raceway Laguna Seca à seulement quelques miles… (c’est d’ailleurs sur cette route rejoignant Salinas que se tua James Dean en 1955 au volant de sa Porsche). Le détour par Salinas peut valoir le coup si vous souhaitez visiter le manoir de John Steinbeck. N’hésitez pas également à faire un tour dans la Carmel Valley, où vous retrouverez des « wineries » familiales et l’occasion de goûter le fameux vin californien.

 Le comté de Monterey reste la partie la plus intéressante de le Route One, enchaînant falaises, cascades et paysages accidentés le tout visible depuis votre guidon ! On arrive effectivement sur la partie la plus connue de la Highway One : la zone de Big Sur.

Avant cela, un arrêt photo à Point Lobos s’impose, avant d’arriver au Bixby Creek Bridge, qui est un des pont le pus photographié des USA. Le Castle Rock view point vous donnera une très belle vue sur le pont. Prochaine étape MacWay falls cascade qui se jette dans l’océan, magique ! Et prolongez la magie en passant par le Limekiln state park au cœur d’une forêt de séquoias côtiers.

Avant d’arriver sur San Siméon, faites une arrêt dur la plage de Piedra Blancas, c’est sûr vous ne pourrez pas vous y baigner puisque l’accès à la plage est fermé, occupée une grande partie de l’année par une colonie importante d’éléphants de mer et autres phoques ! dans le coin également, vous pouvez visiter Hearst Castle. Vision atypique du luxe d’un fils de chercheur d’or devenu milliardaire du jour au lendemain.  Commencé en 1919, mélangeant tous les styles (moyenâgeux, gothique, antique…) elle est pour certaine le symbole que le rêve américain existe. Dans tous les cas, la vue sur la vallée depuis le château vaut le détour. De retour en bord de mer, la petite ville de Cambria peut valoir un arrêt pour une pause gustative mais préférez-lui Morro bay, charmant village de pêcheurs (à la taille américaine bien sûr), également appelé le Gibraltar du pacifique dû à son énorme rocher devant sa plage. La ville a su garder son charme et surtout saura vous conquérir par ses fritures (fish & chips / shrimps & chips) et autre arrivage frais de poisson.

On rejoint alors Pismo Beach, dont le principal intérêt est sa longue plage de 13 km de long et surtout le fait que pour 5$ on puisse rouler dessus. On y trouve d’ailleurs plusieurs louer de quad ou buggys pour les amateurs de sensations. C’est également un spot bien connu pour les surfer et kite surfer.

La route quitte maintenant la côte. Au niveau de Lompoc, la Purisma mission est l’une des plus belle mission franciscaine de la Californie et vaut vraiment le détour. Fondée en 1787, elle est aujourd’hui un écomusée (on y retourne même une ferme vivante) représentant bien la ville au temps de la colonisation. Sinon un détour par la 101 est possible pour rejoindre Los Alamos, l’occasion si le Far West vous à manqué pendant ce road trip de retrouver l’atmosphère d’antan à l’Union Hôtel et si aujourd’hui les motos n’avaient pas remplacé les chevaux devant sa devanture aux aspects de saloon, on pourrait presque croire que l’on a fait un bond dans le temps ! Les alentours regorgent également de wineries, l’occasion peut-être d’une nouvelle dégustation ?

 La prochaine étape surprenante se fera à Solvang, un véritable village danois, regroupant tous les clichés : des colombages aux fausses cigognes, sans oublier la petite sirène… Bref, on ne trouve cela qu’aux USA !

Prochain arrêt Santa Barbara, la très chic riviera américaine. Mais elle a su toutefois garder un charme d’antan et la mission et le Presidio (centre militaire espagnol) témoignent de son passé. Les étapes sont ensuite balnéaires : Malibu, Santa Monica et Venice Beach avant d’arriver à Los Angeles.

Cette merveilleuse Route est possible dans plusieurs de nos programmes:

https://www.american-motors-travel.com/voyage-a-moto/etats-unis/california-tours-42

https://www.american-motors-travel.com/voyage-a-moto/etats-unis/western-tours-171

https://www.american-motors-travel.com/voyage-a-moto/etats-unis/american-dream-tours-86

Pour le coté sauvage de la Route One et beaucoup moins connu aussi, retrouver notre itinéraire « Pacific Coast Tour »:

https://www.american-motors-travel.com/voyage-a-moto/etats-unis/pacific-coast-tours-121