Après Los Angeles et ses alentours, cap au nord pour découvrir ceux de San Francisco ! Après avoir fait les incontournables (de notre article que vous pouvez retrouver ici), vous voici en panne d’inspiration ? Pourtant les idées ne manquent pas et les alentours de SFO proposent une multitude de choses à faire. En voici quelques unes pour vous donner des idées:

1- Sausalito & Tiburon, une autre vue de la ville.

Juste à traverser le pont pour changer d’ambiance! Et quel pont puisque l’aventure commence par la traversée du Golden Gate Bridge, rien que ça! Une fois de l’autre côté, il convient tout de même de se retourner pour observer la superbe vue sur la baie depuis Battery Point, un des meilleurs point de vue sur le Golden Gate, assurément!
Direction ensuite Sausalito, ancien village hippie aujourd’hui investi par les artistes et banlieue chic de la ville. Le plus sympa? Vous balader au milieu des house-boats, ces maisons flottantes typiques de la ville. Elle regorge en plus, de restaurants et cafés branchés pour passer un bon moment.
Si vous poussez jusqu’à Tiberon, vous aurez une nouvelle vue sur la baie de Frisco, et surtout vous pourrez prendre un ferry pour rejoindre Angel Island, pour une vue encore plus spectaculaire et une incursion dans l’histoire de la Californie. Le site a abrité pendant plus de 30 ans, une station d’immigration (comme celle d’ Ellis Island à New York) où les candidats asiatiques à l’immigration, attendaient leur validation ou leur expulsion. L’île a aussi abrité un important site militaire encore visible aujourd’hui. C’est également un sanctuaire pour la faune et la flore locale: de belles randonnées vous attendent.

2- Napa Valley & Sonoma valley, à la découverte des vignobles californiens.

Une fois n’est pas coutume pour nous (mais on sait que vous aimez ça aussi 😉), nous voilà à vous présenter à nouveau des vignobles. Et pas n’importe lesquels, car il s’agit sans doute des plus connus de la Californie : la Napa Valley. Quelques kilomètres au nord-est de San Francisco et vous voilà dans une superbe campagne digne de nos vallées bourguignonnes ou bordelaises. A vous les dégustations de Chardonnay ou de Cabernet Sauvignon, les cépages les plus emblématiques de la région. Toutefois, la vallée est aujourd’hui très touristique (c’est la deuxième destination touristique de la Californie après Disneyland !), avec des salles de dégustations les plus exubérantes et des hôtels très chics. Elle abrite également plusieurs restaurants étoilés au guide Michelin (donc vous l’aurez compris, ce n’est pas la région la moins onéreuse pour votre porte-monnaie). Avant de quitter la région, arrêtez-vous au Public Oxbow Market pour faire le plein de produit frais et locaux.
Pour une ambiance un peu plus décontractée, vous pouvez vous rendre dans le comté de Sonoma (un peu plus à l’ouest et beaucoup plus étendu), qui regroupe petite bourgades, vignobles locaux et autres fermes. De nombreux wine tours vous seront proposés. A Santa Rosa, réveillez votre âme d’enfant au Charles M. Schulz Museum, qui rend hommage à Charlie Brown et aux Peanuts. 

4- Point Reyes, un air d’Angleterre et la côte du Pacifique

Pour une pause nature à quelques encablures de San Francisco, le Point Reyes National Seashore est une vrai bouffée d’air frais. Les côtes escarpées de calcaire blanc et les petites plages rappellent les côtes de l’ Angleterre. Mais c’est surtout un véritable sanctuaire pour la faune et la flore. Des baleines (observable depuis la terre en hiver) au Wapiti nain, sans parler des colonies d’oiseaux qui peuplent la presqu’île, vous trouverez forcément votre bonheur et une balade des plus agréables au milieu des fleurs sauvages en plein été. Sans compter que sa proximité de l’océan Pacifique permet d’offrir les meilleurs restaurants de fruits de mer de la Région. Un incontournable: Hog Island Oyster Company.

3- Muir Woods, balade nature au pays des séquoias

A seulement une vingtaine de kilomètres au nord du Golden Gate, c’est plus de 10 kilomètres de chemins de randonnée qui vous attendent au cœur d’une forêt de Séquoia géants. Ils ont en moyenne entre 800 & 900 ans et peuvent mesurer jusqu’à 150 m de haut, pour un diamètre compris entre 5 & 7 m! bref, on s’y sent tout petit mais c’est une superbe alternative si vous n’avez pas eu le temps d’en voir à Yosemite ou bien au Sequoia national Park (attention la réservation du parking en amont est nécessaire).
Si vous avez encore de l’énergie à revendre, vous pouvez vous lancer dans l’ascension du Mont Tamalpais (ou des différents points de vue avoisinants). Il vous offrira la plus haute vue sur la baie de San Francisco et le Golden Gate. De quoi faire une jolie photo et compléter votre collection commencée plus haut. Par contre, abandonnez l’idée si vous voyez que le temps est brumeux, vous ne verrez rien. Pour une balade un petit peu plus tranquille, le Muir Beach overlook, vous offre une superbe vue sur le Pacifique.

5- De l’autre côté de la baie: Berkeley, université et liberté artistique.

Quitte à vivre l’expérience américaine pourquoi ne pas vous lancer dans la visite de l‘une des plus prestigieuses université des USA (voir la N°1 selon le magasin Forbes) en vous rendant à Berkeley. Sur un campus de plus de 3000 hectares, vous pourrez monter au sommet de la Sather Tower pour en apprécier toute l’étendue (et un petit coup d’œil au film le Lauréat pour y replongera). Mais il n’y a pas que l’Université à Berkeley, la ville ne manque pas de charme et surtout est très vivante et cosmopolite grâce sa proximité avec celle-ci. Elle s’est toujours distinguée par sa ferveur et sa liberté d’expression, ce qui fait que l’on y trouve aujourd’hui une scène culturelle, artistique, et gastronomique riche. On y trouve pleins de bars restaurants, et boutiques avec une très bonne ambiance. Et surtout, pas mal de micro-brasseries… Cela peut être également l’occasion d’assister à un match universitaire où la ferveur du public ne démérite pas de celle des grands matchs de ligues! Et si vous voulez ajouter une autre vue à votre palmarès des plus belles vues de San Francisco, grimpez jusqu’au sommet du Grizzly Peak !

Pour les fans de Star Wars

Les bâtiments de Lucasfilms se trouvent dans le quartier du Presidio à San Francisco (au Letterman Digital Arts Center), l’occasion de passer dire bonjour à Maître Yoda qui trône fièrement sur sa fontaine, le lobby de Lucasfilms (fermé à la rédaction de cet article) abrite de belles statues de Dark Vador, R2D2 et autres stormtroppers. Et sinon, vous saviez que le fameux Skywalker Ranch (l’ancienne maison et site de production de Georges Lucas) se trouvait à seulement 50 km au nord de San Francisco dans la ville de Nicasio ? Mais c’est une propriété privée.
Les sites de tournage de la fameuse saga aux USA se trouvent malheureusement plutôt éloigné de San Francisco, mais peuvent être sur votre route si vous faites le grand tour:
– La Death Valley pour les décors de Tatooine (épisode IV « Un Nouvel Espoir  » et l’épisode VI « Le Retour du Jedi« )
Redwood National Park pour la planète d’Endor, domaine des Ewoks (épisode VI « Le Retour du Jedi« , des scènes du Monde Perdu de Jurrasic Park y ont également été tournées)
– Le Désert de Yuma (épisode VI « Le Retour du Jedi« ) pour la scène avec Jabba le Hutt et le Sarlacc.

Pour les fans de technologie

Comment ne pas penser aux géants du net quand on passe dans la Silicon Valley? Ils ont tous là! Bon, il y a de grande chance que vous ne puissiez pas visiter le magnifique campus de Google (à moins de connaitre un googler qui puisse vous y faire rentrer) mais vous pouvez par contre vous rendre au siège d’ Apple à Cupertino pour y trouver une visite 3D du site et surtout une boutique avec des produits vendus exclusivement là-bas. Sinon rendez-vous au Tech Museum pour une expérience interactive!

Un peu plus loin… ou si vous retournez sur Los Angeles.

Le Sud de San Francisco regorge également de merveilles à découvrir. Après avoir passé Palo Alto et l’université de Stanford (qui se visite également et fait également partie des plus grandes universités américaines.), vous voilà donc prêt à rejoindre la fameuse Route One (à laquelle on a déjà consacré un article ici) vous y retrouverez Santa Cruz, Monterey, Carmel-by-the-Sea… des étapes incontournables de la One-O-One (oui oui, c’est comme ça qu’on l’appelle là-bas).

Maintenant le plus dur va sans doute de faire un choix car il est rare que l’on ait 2 semaines à consacrer à San Francisco et ses alentours. Et entre les incontournables de la ville (qui ne sont qu’un petit aperçu des choses à découvrir) et ce que l’on vient de vous présenter (et là encore on a réduit la liste), quel dilemme … Mais votre agence préférée est là pour vous aider alors n’hésitez pas à nous demander conseil avant votre voyage pour organiser au mieux votre séjour.

Suite à tous nos conseils sur ce qu’il y a à découvrir à Los Angeles (article que vous pouvez retrouver ici), vous avez coché toutes les cases et vous souhaitez découvrir les alentours? Alors voici une petite pépite à ajouter à votre « to-do list »: la Temecula Valley, nichée au cœur des Palomar Mountains, quasiment à mi chemin entre Los Angeles et San Diego, voilà un petit détour qui vaut le coup d’œil. Un bout de campagne californienne, de vignobles et un downtown au charme atypique qui en font une excursion des plus agréables pour faire une pause dans la frénésie de Los Angeles. Présentation:

Une étape gastronomique

Car oui, c’est la principale activité de cette jolie vallée: vous proposer une dégustation de vins parmi les meilleurs de Californie. Le climat méditerranéen est propice à beaucoup de cépages : du cabernet sauvignon au syrah en passant par le sangiovese et le vermentino. Avec 525 hectares de vignes et près 40 vignobles, il y en donc pour tous les goûts! En solo, accompagné d’un guide, ou même en side-car, vous pourrez profiter de la beauté des vignobles. Et si vous n’êtes pas fans du vin, ne vous inquiétez pas, la vallée est également reconnue pour ses micro-brasseries (une bonne quinzaine). Avec des breuvages primées comme la Blood Orange Wit de la Refuge Brewery.


C’est également une destination reconnue pour sa gastronomie, au E.A.T market place, lors d’un repas « ferme à la table » ou lors d’une balade au marché fermier. Vous l’aurez compris on y mange bien et locale. Et le petit plus, vous y trouverez les desserts les plus décadents qu’il soit, de quoi terminer en beauté!

Un voyage dans le temps.

Outre la gastronomie, se balader dans la vieille ville est déjà un voyage en soit. Construite au milieu des années 1800 avec l’établissement d’un bureau de poste sur la liaison postale entre Saint-Louis (Missouri) et San Francisco, la ville a gardé son côté farwest typique des petites villes de l’ouest. Au Vail Headquarter, vous retrouverez les bâtiments originaux d’un ranch (datant des années 1860) aujourd’hui restaurés, qui accueillent de nombreuses manifestations historiques, pour vous plonger dans la passé de la ville. Pour rester dans l’ambiance, passez votre soirée dans un des deux speakeasy (bar caché de la prohibition)!

Des activités à profusion

La deuxième marque de fabrique de Temecula après les vignes sont les montgolfières, qui au petit matin s’élèvent dans le ciel. Une activité des plus agréables pour découvrir les les chaines de montagnes et collines environnantes, tout en survolant les vignes. Et si vous y êtes début juin , ne manquez pas le Temecula Valley Balloon and Wine Festival, pour allier les 2 activités. Vous pourrez également faire des balades à cheval, profiter des terrains de golf ou encore faire un tour pour découvrir les machines à sous du casino. Ou bien partez à l’assaut de la réserve écologique de Santa Rosa pour découvrir les Palomar Mountains.

Bref , vous l’aurez compris Temecula est un petit bijou, intimiste, historique et à seulement quelques miles de Los Angeles. Une destination à ajouter dans votre découverte de la Californie (et pour sortir des sentier battus).

Traverser le Glacier National Park , c’est découvrir la nature dans toute sa splendeur. Montagnes, lacs, cascades, faune et flore abondante… Bref, une vrai bouffée d’air frais au cœur de votre road trip moto. Petite présentation du parc:

Glacier national Park, la nature à l’état brut.

Passionnés des grands espaces, Welcome! Vous êtes ici au bon endroit. Alors, une petite présentation s’impose: Glacier park est un parc immense avec 4101 km², l’un des plus vieux parcs nationaux des USA (puisque créé en 1910), et il rejoint le patrimoine mondiale de l’UNESCO en 1995. Il est bordé au nord par les provinces Canadienne de l’ Alberta et de la Colombie-Britannique et forme avec le parc national canadien des Lacs-Waterton, le premier Parc International de la Paix Waterton-Glacier (depuis 1932).
Voilà pour la carte d’identité, mais dans la réalité, ça donne quoi ? Et bien ça donne un parc composé de dizaines de glaciers, de montagnes, de lacs, de rivières, de cascades… Et surtout une faune abondante protégée, qui est ici en son royaume, donc ne soyez pas surpris si on vous parle de grizzlis, d‘ours noirs, de loups ou encore de lynx. Cela dit vous aurez plus chance de croiser des chèvres des montagnes, des élans, des mule-deers et surtout des marmottes pendant votre découverte du parc.

Comment visiter le Glacier National Park?

Le parc est divisé en 3 parties principales: Many Glacier au nord-est, Two Medicine au sud-est et le cœur névralgique du parc qui est la Going-to-the-Sun Road, une route longue de 85 km qui traverse la parc de part en part d’Est en Ouest. Les 3 zones ont des accès différents, les deux premières sont accessibles par des routes se terminant en cul de sac, et sont surtout destinés aux randonneurs souhaitant se rendre sur ces 2 zones. C’est pourquoi on va plutôt se concentrer sur la Going-to-the-Sun, qui est une véritable merveille à parcourir à moto. Prévoyez tout de même une journée pour la parcourir, vous arrêter aux nombreux point de vue et éventuellement faire de courtes randonnées pour accéder aux nombreuses cascades et autres torrents. Petit descriptif de ce que vous pourrez voir, même si les visitor center restent le meilleur moyen de récupérer toutes les informations nécessaires à une bonne découverte du parc (vous en trouverez 3 tout au long de la route : St Mary, Logan Pass et Apgar)

St Mary Visitor center: vous trouverez pour commencer votre périple un lac de 16 km de long avec plusieurs points de vue.

Wild Goose Island : l’une des vues les plus connues et les plus photographiées du parc,

Sunrift Gorge : une courte balade pour rejoindre une jolie gorge creusée par l’eau.

Jackson Glacier Overlook : la voilà votre vue sur l’un des glaciers depuis la route.

Logan Pass : c’est le col le plus haut du parc à 2026 m, il est situé le long de la Continental Divide ( ligne de partage des eaux) c’est aussi le départ de plusieurs randonnées, par exemple celle de Hidden Lake Overlook pour une jolie vue sur le lac et meilleur spot pour les chèvres des montagnes (1h30 aller-retour), vous y trouverez un visitor center pour prendre toutes les informations nécessaires ; 

Big Bend : une vue époustouflante sur le Mt. Cannon, le Mt. Oberlin, Heavens Peak and le Weeping Wall ;

Cascade de Weeping Wall : pas besoin de randonnée pour voir cette cascade qui se jette littéralement sur la route, formant un mur d’eau ;

Avalanche Creek : l’une des destinations les plus populaires du parc, et le point de départ du Trail of the Cedars, au coeur d’une forêt de cèdres pour certain vieux de 500 ans. La boucle de 1 km vaut sans aucun doute le détour.

Lake McDonald : vous voilà au point terminal de votre parcours, au McDonald Creek Overlook, vous pourrez voir une jolie cascade, puis longez le lac pour profiter des nombreux points de vue ou alors y faire un tour en bateau.

  • La sortie se fera par le Agpar Visitor center ou inversement par St Mary.

Informations à savoir pour organiser votre visite

Pour organiser votre visite, le parc a mis en place une nouvelle fonctionnalité: le RAD (Récréation Access Display), qui vous donnera des informations sur la météo en différents points de la route ou bien sur le remplissage des parkings. Vous pourrez retrouver cette application ici

Les glaciers (d’où le parc tire son nom) quant à eux sont plutôt visibles dans la zone de Many Glacier, mais ne soyez pas déçus, car malheureusement si ils étaient plus de 150 en 1850 ils ne sont plus que 26 de nos jours et au rythme où ils fondent, il se pourrait qu’ils aient totalement disparus d’ici 2030! Alors, visiter le Glacier National Park, c’est un peu un pèlerinage sur les traces des derniers géants d’Amérique du Nord.

Comme pour Arche Park, une réservation est maintenant nécessaire pour traverser le parc et notamment emprunter la Going-to-The-sun road (et donc traverser le parc). Cette restriction est applicable entre le 24 Mai et le 08 Septembre 2024 (c’est à dire quasiment sur toute la période d’ouverture de la route) pour toute entrée entre 6h du matin et 3h de l’après-midi ( à partir du 01/07 pour la zone de Many Glacier).
Nouveauté 2024: il n’est plus nécessaire de faire une réservation pour l’entrée Est de la Going to the sun road (entrée par St Mary).
Pour prendre votre pass, rendez-vous sur le site Recreation.gov pour réserver votre entrée, un ticket est nécessaire par véhicule au tarif de 2$. Celui-ci est valable pour la journée
Les places sont restreintes et partent très vite, il est important de s’y prendre très tôt. (90 jours avant votre passage)

De plus, en raison de la position élevée du Logan Pass, elle est fermée à la circulation une grande partie de l’année. Elle ouvre généralement de la mi-juin au début du mois d’octobre, et peut donc conditionner votre traversée du parc, il est donc très important de vous organiser avant de vous lancer à l’assaut des glaciers. Vérifier l’ouverture ici

Et si certaines vues vous paraissent familiaires, c’est aussi que le parc a servi de toile de fond pour Forrest Gump, (souvenez-vous on vous en a déjà parlé ici ) ou encore dans The Shining.

Los Angeles, ville tentaculaire au cœur de l’industrie cinématographique et télévisuelle en Californie (du Sud). Point de départ idéal ou étape incontournable lors d’un road trip dans l’ouest américain des Etats-Unis. Découverte et conseils pour appréhender au mieux la cité des anges ! C’est par ici le guide :

Nos incontournables de la cité des Anges

A savoir: La ville est très étendue et divisée en quartiers, les transports en commun existe mais être véhiculé est préconisé à Los Angeles, nous vous conseillons de regrouper vos visites.

  • Photographier le panneau « Hollywood » : Signe immanquable de toute visite dans la « cité des Anges » (vous saviez qu’à l’origine en 1923 il a été installé pour promouvoir un ensemble immobilier ?). Mais si l’apercevoir est plutôt simple, s’en approcher pour la meilleure photo l’est un tout petit peu moins… Nous vous conseillons pour un bon point de vue, de rejoindre Mulholand Drive (autre route mythique qui surplombe Los Angeles et traverse les quartiers des stars). La route fait pas loin de 80 km, et vous trouverez plusieurs points de vue intéressants sur la ville et sur le panneau. De quoi ramener de jolis clichés.

  • Chercher les étoiles sur Hollywood Boulevard: passage incontournable par le Walk of Fame et son parterre d’étoiles bien sûr …. Partir à la recherche de l’étoile de sa star préférée est forcément un immanquable de L.A, non ? Un peu plus loin faites un stop devant le Chinese Theater qui accueille les grandes premières des films depuis les années 20. Bienvenue au cœur d’Hollywood!
  • Faire un petit tour aux studios : qui dit film dit tournage et les grands studios mythiques sont tous dans le coin. Que ce soit aux Paramount Studios, aux Warner Bros Studios ou encore à Universal Studios, ils vous proposeront tous des « studios tours » qui vous permettront de découvrir les coulisses de vos films et séries préférées. Les durées de visites allant de 2 h à la journée, il s’agit tout de même de définir combien de temps vous souhaitez y consacrer.

Et pourquoi pas le combiner avec un parc d’attraction? Universal, Disneyland, Six Flags ou encore Knott’s Berry Farm (qui a ouvert en 1940, ce qui en fait le premier parc d’attractions des USA)… Le choix ne manque pas pour les amateurs de sensations fortes, la Californie est une véritable zone d’Entertainment. Alors, si vous voulez ajouter un de ces parcs à votre liste de choses à faire sur Los Angeles, prévoyez une journée de plus et de prendre vos billets d’entrée à l’avance afin éviter les queues aux guichets.

  • Profiter du luxe de Beverly Hills: des immenses maisons de stars aux boutiques de luxe de Rodeo Drive et Melrose Avenue, c’est là que vous pourrez jouer aux paparazzis à la recherche du moindre indice sur vos stars préférées. Et puis déambuler sur Rodeo Drive, ça ne vous rappelle pas quelqu’un ? L’occasion de revoir « Pretty Woman » …
  • Parcourir Sunset Boulevard : c’est l’image emblématique de Los Angeles, bordé de palmiers immenses, des affiches de cinéma XXL qui le borde, bref le symbole même de L.A.
  • Prendre l’air au bord du Pacifique. En journée, rejoignez la délirante Venice, ainsi appelée pour ses canaux creusés à l’image de Venise au début du siècle (et qui restent la partie calme de la ville), elle est plutôt aujourd’hui reconnue pour son extravagance. Vous pourrez y observer les bodybuildeurs (rendez-vous sur Muscle Beach qui a vu les débuts d’un certain Schwarzy…) ou trouver votre prochain t-shirt démentiel (sur l’Ocean Front Walk où l’excentricité fait loi).
    Puis, allez à Santa Monica pour vous balader sur son fameux Pier. Cette jetée bien connue pour son parc d’attraction marque aussi la fin de la mythique Route 66. Vous y trouverez restaurants, boutiques de marque et artistes de rue pour parfaire votre soirée.
  • Vivre le meilleur des couchers de soleil au Griffith Observatory : c’est dans le Griffith park que l’on retrouve les fameuses lettres Hollywood, mais c’est surtout qu’à flanc de colline, c’est l’une des meilleures vues sur Los Angeles que vous pourrez avoir. Outre le fait que l’on y stationne gratuitement (ce qui est plutôt appréciable), il ne faut pas hésiter à prendre du temps pour visiter le planétarium, y voir les expositions en cours et regarder à travers des télescopes.
    Pour une autre vue à couper le souffle de « la cité des Anges », vous pouvez également vous rendre au Getty center. Un complexe culturel avec collections permanentes, expositions temporaires et centre de recherche. Le parking est payant mais l’entrée au centre est gratuit.
  • Prévoir une session shopping. Et les bonnes adresses ne manquent pas, entre les Mall (comme The Grove par exemple), les outlets (Citadel Outlets ou encore Pike Outlets à Long beach), vous trouverez forcément de quoi remplir votre valise. Et croyez nous, ça reste un incontournable!

Et pour sortir des sentiers battus à Los Angeles ?

  • Explorer le downtown: souvent assimilé au quartier des affaires avec ses grandes tours, le downtown de Los Angeles regorge de curiosités : en commençant par El Pueblo : le centre-ville historique de Los Angeles. Retour aux temps où Los Angeles était mexicaine, dans Olvera street, aujourd’hui rue piétonne et reconnue comme le lieu de naissance de la ville. A quelques pas de là, changement d’ambiance à Union Station, la gare principale de Los Angeles, faite de marbre et de lustres majestueux et si différente des autres gares du pays. Après avoir pris le petit funiculaire de la Plaza California, restaurez-vous au Grand Central Market, véritable temple du mélange des cultures et des cuisines qui font l’identité de Los Angeles !
    Au sud, quelques pas de plus et vous voilà à Little Tokyo qui abrite la plus importante communauté nippo-américaine du continent. Et au nord, Chinatown (qui se trouvait jusqu’en 1938 sur le site de Central Station), véritable temple de la culture et de la gastronomie asiatique. Prévoyez donc une grosse demi journée pour en profiter.
  • Découvrir Los Angeles par le Street Art: Vous trouverez un peu partout de superbes tags aux couleurs vives. Mais 2 sites notables: Arts District, avec ses entrepôts transformés en galeries (ou brasseries ou boutiques vintages, ce qui est tout aussi intéressant😉) qui regorge de fresques dont les fameuses « Angel Wings » de Colette Miller (il y a aussi d’autres versions à travers la ville) et The Great Wall situé au nord de la ville. Cette peinture de 800 m de long, dépeint toute l’histoire de la région de la préhistoire à nos jours.
  • Se faire un musée. Car oui il n’y a pas que le cinéma qui compte à Los Angeles, la ville est très culturelle et on y trouve de magnifiques musées reconnus mondialement. Si on a déjà évoqué le Getty Center plus haut (musée d’art dont les collections vont de l’antiquité au XIX° siècle), on peut également parler de The Broad (musée d’art contemporain), du MOCA (Museum of Contemporary Art, le pendant du MOMA de NYC) ou encore de petite perle comme le Petersen Automotive Museum. Un bâtiment à l’architecture folle qui abrite une magnifique collection de voitures et motos toutes plus rares les unes que les autres (comme des premières éditions d’Harley Davidson). Bref, un moment culturel à ajouter à sa to do list de L.A.
  • Assister à un match de sport. Clairement quelque chose à vivre aux USA en générale. Même si vous ne connaissez pas les règles du baseball ou du football américain sur le bout des doigts, cela reste une expérience, d’assister à un match. Vous y verrez un véritable show (cheerleaders, concerts, mascottes…), l’ambiance est folle et vous passerez forcément un bon moment. Pour vous aider dans votre choix, voici une petit récapitulatif des saisons en fonction du sport:
    Baseball: d’avril à octobre
    Basketball: de fin octobre à mi avril
    Hockey sur glace: de octobre à avril
    Football américain: de septembre à décembre
    Soccer: de mars à fin octobre
    N’hésitez pas à nous consulter pour ajouter votre place à votre road trip!

Et si avec tout ça vous avez besoin de verdure pour échapper à la frénésie de la ville, vous trouverez dans los Angeles et aux alentours de nombreux parcs qui pourront vous ravir : comme par exemple Echo Park, une oasis de verdure où vous pourrez profiter depuis les abords du lac d’une vue splendide sur le Skyline de L.A. et le quartier de Silver Lake qui le borde, peut mériter le détour. Un quartier bohème et créatif où artistes, écrivains, scénariste viennent y chercher l’inspiration dans les petits cafés trendy. A l’ouest, la Kenneth Hahn State Recreation Area, offre de jolies balades tout en appréciant une vue spectaculaire sur la ville.

En vous baladant à travers la ville, vous verrez que chaque quartier a son identité propre, avec son architecture, sa végétation, son ambiance… Vous pourrez donc avoir l’impression de changer de ville à chaque fois, vous aurez donc de quoi faire pendant votre séjour à Los Angeles ! Une des étapes immanquables de la Californie, que vous pouvez retrouver dans nos road trips à moto ou en autotour -> American Motors Travel

La question nous est souvent posée, et elle mérite réflexion. Bien qu’à titre personnel nous ne soyons pas fan de son utilisation quotidienne dans un road trip moto aux USA, nous comprenons également le besoin de se rassurer surtout dans un grand voyage à l’étranger comme celui-ci. Du coup, voici nos conseils:

Le GPS, pourquoi et quand ?

Soyons honnêtes nous avons tous, au moins une fois, utilisé ce petit appareil magique qui nous sort d’interminables détours, et nous permet de trouver facilement notre chemin. Fini les arrêts au bord de la route à essayer de se repérer, les minutes perdues à ne pas être d’accord avec son/sa copilote (aucun jugement et oui nous sommes pour la paix dans le couple). Alors oui, le GPS a bien une utilité, mais il altère un peu le charme même de votre road trip, non ?

La plupart des motos touring (dans la gamme Harley & Indian) en sont équipées et vous serez forcément tentés de les utiliser, mais rappelez vous une chose, les américains aiment les grandes routes et le GPS vous ramènera toujours dessus! Par contre, ils peuvent clairement être utilisés à l’approche d’une grande ville, pour vous permettre de repérer rapidement votre hôtel, ou bien si vous avez un impératif horaire dans votre journée (visite d’un musée avant sa fermeture etc…). Mais pour rouler et organiser votre journée, notre conseil, le laisser de côté !

Comment faire sans GPS ?

Il existe beaucoup de moyen de faire sans ! Déjà, vous trouverez beaucoup d’indications et d’informations dans le « roadbook » (papier ou digital) ou sur votre application. Par ailleurs, sur demande de votre part, nous pouvons vous fournir une carte routière (avec le tracé préconisé). Donc repérez déjà en amont ce que vous souhaitez faire et voir, puis repérer votre itinéraire, en étudiant bien votre parcours, sur place cela sera un gain de temps non négligeable. Nous vous invitons également à consulter notre article sur les routes U.S pour vous repérer plus facilement.
Ensuite, si vous êtes équipés d’un smartphone (peu de chance que vous ne le soyez pas aujourd’hui, cela dit), il existe de nombreuses applications gratuites, toujours pour le au cas où …. Et surtout, la plupart peuvent être utilisées hors connexion (c’est à dire sans utiliser vos datas à l’étranger et éventuellement vous couter très cher -> revoir notre article sur les informations pratiques pour nos conseils sur la téléphonie). Après étude de votre parcours et de votre roadbook, en voici quelques-unes à télécharger:

Google Maps

Vous pouvez très bien utiliser la fameuse application si vous y êtes habitués pour préparer votre road trip. Il vous faudra pour cela un compte Google, et télécharger en amont les différentes cartes pour y avoir accès hors connexion. Pour cela, voici les manipulations à faire :

Les + : un visuel que l’on a l’habitude de manipuler, accès aux informations des magasins ou restaurants (à proximité), plusieurs itinéraires possibles.
Les – : téléchargement limité en terme de km², informations limitées sur les établissements (pas de photos ou avis).

Maps.me

Fonctionne sur le même principe avec téléchargement de cartes (villes, états, ne pas télécharger tout le territoire US) et itinéraires, l’avantage est que l’on télécharge des surfaces beaucoup plus grande. Elle fonctionne à 100% en mode hors ligne, donc pas de perte d’informations…

Les + : indique les points d’intérêt à proximité de votre position et de plus grandes surfaces téléchargeables
Les – : Un peu moins intuitif, compliqué de mettre plusieurs étapes en même temps.

MagicEarth

Là encore même principe: cartes à télécharger en amont chez vous pour en profiter sans connexion, création d’itinéraire, ajout de point d’intérêt…

Les + : plus intuitif pour la prise en main du GPS, permet facilement de créer plusieurs étapes, indications avec panneau et nombre de voies et propose plusieurs itinéraires.
Les – : peu de descriptif des autres points d’intérêts.

Notre conseil: téléchargez plusieurs applications (au moins 2, attention à la place qu’elles peuvent prendre dans votre téléphone par contre), prenez en possession, familiarisez-vous avant le départ et voyez celles qui vous conviennent le mieux … Il en existe de nombreuses autres: HERE WeGO, OsmAnd…. à vous de trouver la votre. Et avec ce genre d’application, vous avez toujours un GPS dans la poche, ce qui peut être aussi pratique dans les parcs nationaux par exemple, ou bien quand on se balade en centre-ville, sans son véhicule. Ou même pour trouver le restaurant que l’on vous a recommandé … alors à vos smartphones pour découvrir tout ça! Et pour votre voyage pensez à ajouter dans la valise votre support habituel moto et votre câble USB 🙂