On n’ y pense pas forcément et pourtant c’est la saison idéale pour partir au Canada! Mais pour vous convaincre, on vous a préparé 5 raisons pour penser votre voyage au Canada en Automne !

1- Pour les belles journées de l’été indien

Loin des journées étouffantes de l’été (on ne dirait pas, mais les températures estivales montent bien souvent au dessus de 35° en été🥵) et de celles glaçantes de l’hiver (où là on tourne au -35°C🥶!) , l’automne permet donc de profiter de températures en journée autour des 20°-25°. Idéale donc pour rouler ou faire une randonnée dans les parcs nationaux !

2- Pour les couleurs

Et oui, cette période s’appelle comme ça, chez nos cousins québécois! La saison des couleurs: quand l’ érable vire au rouge et le bouleau au jaune embellissant chaque kilomètre que vous ferez sur votre parcours. Attention, elle s’étend en général de mi-septembre à mi-octobre et varie bien entendue selon la météo (si il fait plus ou moins beau) et selon votre latitude (plus vous irez vers le sud, plus elle sera tardive). Il ne faut donc pas rater le coche!

3- Pour les animaux

Ours, orignaux, castors… tous se préparent à affronter le dur hiver canadien en faisant des provisions. L’occasion est donc d’autant plus belle pour les observer dans leur milieu naturel! Prenez le temps de la randonnée pour voir le castor construire son abri ou entendre le brame de l’orignal qui est en pleine période de rut (attention toutefois à ne pas trop vous en approcher pendant cette période). Le Canada est très attentif à sa faune et vous pouvez trouver plusieurs parcs animalier qui vous présentent la faune locale et vous permettent de vous en approcher (comme le parc Omega près d’Ottawa)

4- Pour la cueillette des pommes

Une vrai tradition automnale québécoise. Ainsi les week-end d’automne, les familles se rendent dans les vergers avoisinants pour pratiquer l’auto-cueillette. L’occasion aussi de goûter le cidre doux et le cidre des glaces bien souvent proposés à la boutique du producteur. C’est aussi l’occasion de fêtes et animations locales, multipliant les tartes aux pommes et autres mets à base de… pommes

5- Fêter Thanksgiving au Canada

Car ce n’est pas à la même date qu’aux USA, l’action de grâce au Canada célébre les récoltes et rend grâce des bonheurs reçus pendant l’année. D’où les décorations faites de cornes d’abondance, de citrouilles et autres symboles de récoltes abondantes. Cette fête tombe toujours un lundi ce qui, permet au Canadien de se retrouver en famille pour se faire « un chalet » (en gros vous louez un chalet au bord d’un lac pour y réunir famille et amis). Là encore, fêtes et défilés viennent ponctuer ce jour férié. Il a été fêté en 2022 le 10 octobre.

En bonus- 6 c’est le début de la saison de hockey

Qui coïncide en général avec Thanksgiving (cette année donc le 07/10). Bref, l’occasion à ne pas louper pour assister à un match du sport favori des canadiens!

Ah ! Qui n’a jamais rêver d’avoir la tête dans les étoiles? Et s’il y a un endroit où l’on peut s’en approcher, c’est bien au Kennedy Space Center. Le centre de la NASA est aussi un musée/ parc d’attractions/centre de lancement, qui saura ravir tout le monde. Une excursion à ne pas manquer quand vous visiter la Floride! Alors forcément, nous vous avons préparé un guide :

Le Kennedy Space Center Bus Tour

Le site est avant tout le centre de lancement de la NASA. Créé en 1959, c’est de là que partent tous les grands projets spatiaux : des premiers pas sur la Lune au dernier robot sur Mars. Vous ne ferez peut être pas un grand pas pour l’humanité mais en tout cas vous marcherez dans ceux qui ont écrit l’histoire! 14000 personnes travaillent (dont les astronautes) sur le site qui a été choisi pour son emplacement stratégique: tout autour il n’y a que de l’eau (à l’ouest le Golfe du Mexique et à l’est l’océan atlantique). Les opérations sont quant à elles supervisées depuis Houston (une autre excursion à ajouter, que l’on retrouve dans notre Texas Tours! ). Aujourd’hui, en collaboration avec le Smithonian, le site accueille expositions, reconstitutions et attractions pour une immersion totale. Ainsi, vous côtoyez les navettes de près, vous pouvez discuter avec les astronautes et même tester la simulation d’un lancement de navette.

On vous conseille de ne surtout pas omettre le tour bus (très très recommandé) car il vous permet de faire le tour de tout le complexe dont plusieurs sites sont très éloignés et même d’accéder aux « restricted area » et ainsi découvrir la totalité du site. Les bus partent tous les 1/4 d’heures et vous permettent aussi d’en apprendre plus, grâce aux sympathiques commentaires des chauffeurs, qui bien sûr connaissent le site comme leur poche et vous donnent quelques anecdotes. Ils permettent notamment de vous approcher des lunch pad (les pas de tir) d’où vous aurez peut être la chance d’apercevoir la préparation du prochain lancement. Les bus font plusieurs haltes vous permettant ainsi de prendre le temps que vous souhaitez sur chaque arrêt.

Vous commencez par passer devant les quartiers des membres d’ équipage puis le mythique bâtiment d’assemblage des fusées (un des plus grand bâtiment du monde!) avant de rejoindre les pas de tir. Votre bus traverse ensuite une partie du parc de Merrit Island, l’occasion donc pour observer la faune et la flore qui semble s’être accommodée des lancement. Puis le Appollo-Saturn V center, où vous revivrez le lancement de la mythique fusée, pour la découvrir ensuite exposée dans son hangar (impressionnant!), et enfin dans le cinéma vous serez plongés sur la surface lunaire pour revivre l’alunissage. Dernière étape l’International Space Station center, qui est une reconstitution de la station spatiale internationale, l’occasion de voir ce qu’à vécu notre Thomas Pesquet national ! Vous reviendrez ensuite au visitor complex .

INFOS Bus:
Les tour en Bus sont inclus dans votre billet d’admission. Ils commencent à 10h et se termine 2h et demi avant la fermeture (soit à 15h30 quand le complexe ferme à 17h). Vous trouverez la station de départ tout de suite à droite en rentrant dans le complexe.
Comptez 2h à 3h pour le parcours entier et selon le temps que vous souhaitez passer aux divers arrêts suggérés le long du parcours (toutes les étapes sont facultatives mais bien sûr recommandées, à moduler selon votre timing).
Avant de démarrer vous pourrez louer un audioguide, sachez que ceux-ci ne retranscrivent que ce qui est inscrit sur le panneaux en anglais. Il peut être intéressant si vous n’êtes pas à l’aise avec la langue de Shakespeare.
Petit Plus: pour le trajet aller, asseyez vous à droite dans le bus car la majorité des points d’intérêts s’y trouvent.

Le Visitor Complex

Vous y trouverez toutes les expositions et attractions pour en apprendre plus sur la conquête de l’espace. Voici ce que vous y trouverez :
Heroes & legend : un hall of fame des astronautes, la présentation de « mission control » et surtout l’occasion de discuter avec un véritable astronaute (sans billet supplémentaire)!). A la sortie, le Rocket Garden, une reconstitution de toutes les fusées qui on été envoyé dans l’espace, Impressionnant! Visites guidées possibles à heures fixes.
NASA Now+ Next: se concentre sur les futures missions et notamment celles pour aller sur Mars [vous pourrez être recruté 😉]
Space Shuttle Atlantis: zone d’exposition interactive qui abrite le Shuttle Launch Experience: un simulateur qui permet de vivre le lancement d’une navette spatiale dans les conditions “réelles » ! Dans un décor plus vrai que nature, vous êtes coaché par de véritables astronautes pour une expérience à sensations fortes (mais toutefois sans commune mesure avec celle des parcs d’Orlando). Si vous ne souhaitez pas le faire, vous pouvez tout de même y assister depuis l’ « observation room » (1.20 m minimum, déconseillé aux femmes enceintes et aux personnes cardiaques- entrée inclus dans vote billet).
Cinéma IMAX: Deux films sont disponibles tous les jours dans l’espace 3D des cinémas, repérez dès votre arrivée au centre, les horaires de séances. Découvrez la Terre et l’espace comme vous ne les avez jamais vus.
A noter également, le Space Mirror Memorial qui rend hommage à tous ceux qui ont perdu la vie pendant la conquête spatiale.

Infos Vistor Center:
Il n’y a pas véritablement d’adresse, renseignez Kennedy Space Center Visitor Complex sur votre GPS ou application (en fonction de vos choix), n’hésitez pas à demander sur place. Ouvert généralement de 09h à 17h ( plus tard l’été et en période de vacances scolaires). Comptez 2-3 heures également pour profiter de toutes les attractions. Il fau donc prévoir une grosse demi-journée ou une journée entière en fonction de votre attrait pour l’Espace.
Des audio-guides en français sont disponibles à la location (au niveau du pôle Information à gauche de l’entrée). Par contre, les différents films projetés en 3D ne sont pas traduits. Le KSC SmartGuide est une petite tablette qui permet une visite accompagnée d’audio. Différentes langues sont disponibles, dont le français. Ce guide offre aux visiteurs des informations pour chaque attraction et exposition y compris dans le bus du Kennedy Space Center Tour.  Location $9.
Une application gratuite (Kennedy Space center- en anglais) est également téléchargeable, vous y retrouvez toutes les attractions, carte du site, horaires de spectacles et informations (une connexion Wi-Fi gratuite est disponible dans l’ensemble des locaux).
Le parking est payant : 10$ pour les voiture et 5$ pour les motos.
Nous vous conseillons de prévoir un pique nique pour la journée, les restaurants ne sont pas fameux et plutôt chers (un espace est dédié dans le complexe).

Le Kennedy Space Center sur trouve à environ 1h à l’est d’Orlando et 1h au sud de Daytona Beach. Comptez environ 30 min pour rejoindre le complexe si vous logez à Cocoa Beach. Le site est situé en zone fédérale, donc attention aux limitations de vitesse et au code de la route sous peine d’une amende très salée.
Les lancements sont réguliers au Kennedy Space center, dans ce cas certaines zones ne sont pas accessibles, mais vous aurez accès à la plupart des attractions. Si vous souhaitez y assister depuis la zone de lancement, il faudra prendre un billet en plus. Les lancements sont en général annoncés quelques semaines avant et la fenêtre de tir environ 15 jours avant sur le site officiel.

Bonne visite 🙂

Quitte à traverser les océans pourquoi ne pas combiner deux destinations aux USA pour agrémenter votre séjour ? Que vous vous soyez plutôt ville ou plage, les Etats-Unis sont assez grands pour contenter tout le monde. Petit tour des principales extensions possibles :

Extension Balnéaire, un peu de farniente sur la plage pour terminer votre road trip moto en beauté.

La Floride

Une destination phare pour une extension balnéaire aux USA. Le Sunshine State, regorge de destination pour « chiller » en toute tranquillité. Avec Miami en tête de proue, à vous les cocotiers et les eaux turquoise léchant le sable blond. Et/ou bien Orlando et ses parcs d’attractions (que l’on vous a déjà présentés ici). Si vous souhaitez un peu plus de tranquillité d’autres stations balnéaires sont également possible en majorité sur la côte ouest telles que Siesta Beach, Sanibel Island … mais il vous faudra pour les rejoindre reprendre une location de véhicule (idéalement un Cabriolet). Sinon les Keys, avec un point de chute (2 nuits recommandés) sur Key West, idéalement combinable avec une escapade nature dans le parc national de Biscayne ou les Everglades. Le petit plus, vous pourrez même profiter d’une vol retour direct (de Miami à destination de Paris).

Hawaï pour allier plage et autre culture

Une des plus belles extension à ajouter à votre séjour, vu que c’est déjà une destination en soi (on vous invite d’ailleurs à en prendre plein les yeux dans notre article précédent que vous pouvez relire ici). Hawaï est en fait une archipel, donc on vous préconise plutôt de vous concentrer sur une seule île s’il s’agit d’une extension (voire 2 maximum, mais la seule solution sera de prendre un avion, une superbe expérience en plus). Situé à environ 5h30 de vol de Los Angeles et 5h de San Francisco, c’est la destination idéale pour découvrir une autre culture à la fin de votre road trip et surtout le clore au pied des volcans, avec une richesse de paysages et d’activités qui feront pâlir d’envie votre entourage …

San Diego

Nous n’y pense pas assez, mais cette ville du sud de la Californie peut être une vrai pause en fin de road trip. Avec une densité de population bien moindre que sa grande sœur, Los Angeles, permettant en plus de profiter pleinement de la plage. On y retrouve également un old town datant de la fin du XIX° siècle, l’un des plus grand zoo du monde et un aquarium/ parc d’attraction, si vous avez peur de vous ennuyer. La plage quant à elle est considérée comme l’une des plus belles des USA et le front de mer est très bien aménagé (l’eau y sera plus chaude qu’à L.A). Situé à moins de 2 h au sud de la Cité des Anges, c’est une extension qui ne nécessite pas de reprendre l’avion (on déconseille toutefois de repartir de San Diego directement, ce qui vous rajouterait une escale). Et cela peut être également l’occasion de passer par la Temecula Valley que l’on vous a présenter ici ou les alentours.

Un City trip pour une autre vue de l’ Amérique

New York

Sans doute la reine des extensions pour un séjour aux USA, la « Big Apple » a toujours la côte. La ville vous offrira son atmosphère sans pareil et vous permettra de vivre un autre voyage (surtout si vous la couplez avec le grand ouest américain, par exemple). Par contre, même en se concentrant exclusivement sur Manhattan, beaucoup de choses sont à découvrir donc comptez quand même 4/5 jours sur place pour avoir le temps d’en profiter.

Washington

Après tout pourquoi ne pas ajouter la capitale fédérale à votre road trip ?Sans doute plus calme que NYC, elle possède tout de même pas mal d’atouts qui peuvent vous convaincre : à commencer partir sur les traces historiques de l’Amérique. La maison Blanche, le Capitole, le Lincoln Memorial … Tous ces lieux qui ont façonnés et façonnent encore les Etats-Unis sont à portée de main, sans parler des 19 musées du Smithonian. On a d’ailleurs déjà écrit plusieurs fois sur le blog à propos de cette ville, que nous affectionnons particulièrement, donc si vous voulez avoir un petit aperçu, retrouvez nos articles sur Washington D.C et ses alentours.

Et les autres villes américaines ?

Car oui, il y a bien d’autres villes qui méritent d’être découvertes aux USA… De Seattle à Dallas en passant par San Francisco ou Chicago, chacune vaut le détour peut être ajouter à votre circuit. Tout dépend de ce que vous allez vouloir faire et découvrir. Un conseil : parfois l’idéal reste de rendre la moto et d’opter pour un vol interne et d’arpenter la ville à pied …

Le mieux reste encore de nous demander conseil à travers un voyage sur mesure qui vous ressemblera vraiment.

Derniers conseils pour choisir votre extension:
Réfléchissez d’abord à ce que vous souhaitez faire. Repos à la plage ou visite en ville pour ajouter un voyage différent à votre séjour ? Cela dit il est tout à fait envisageable de faire les deux, farniente et visite ne sont pas totalement incompatibles …
Combien de temps? Essayez d’anticiper la durée totale de votre séjour, en prenant en compte les temps de trajet, changement de fuseau horaire, fatigue etc.

Mais si vous avez le temps, vous vivrez deux expériences distinctes en un voyage, le must, non ?

Aujourd’hui, les évènements pour Octobre Rose * doivent résonner plus fort que jamais et comme vous nous connaissez maintenant vous savez que la place des femmes dans le monde de la moto nous tient particulièrement à cœur. C’est pourquoi nous vous proposons cette semaine l’interview d’une femme bikeuse dans le monde de la moto, pour prouver à toutes et tous que ce n’est pas un monde réservé à la gente masculine.

AMT: « Tout d’abord merci d’avoir accepté notre invitation, nous mettons un portrait de femme motarde en avant et sommes ravies de pouvoir vous compter parmi elles, en particulier en cet Octobre Rose  :

Déjà, peux-tu te présenter et à quel âge as-tu commencé la moto ? :

Je m’appelle Hanny, j’ai commencé la moto à 42 ans, j’en ai 60 maintenant…

Et qu’est-ce qui t’en a donné l’envie ? 

J’ai été longtemps le « sac de sable » (passagère) de mon conjoint, et c’est lui qui m’a donné confiance et soutenue pour passer mon permis. Je pensais vraiment que ce n’était pas pour moi car je ne mesure qu’un mètre 55 et bien que sportive, toutes les motos me semblaient trop lourdes pour moi.
A l’époque il y avait encore assez peu de femmes motardes.

Le super conseil de Fab, mon conjoint : acheter d’abord une 125 pour se lancer. Il m’a dit : « si tu te sens bien mais que tu en as marre de te faire doubler par les camions, alors tu es prête à passer ton permis » !  J’ai acheté une YAMAHA Dragstar que j’ai eu à peine un an… Je me souviens encore d’un Paris – Montpellier qui m’a fait comprendre que OUI j’allais devenir motarde coûte que coûte ! Le permis n’a pas été simple (dont un essai où même mon moniteur m’a dit que visiblement j’étais victime de sexisme !), j’ai failli renoncer mais Fab m’a encouragée à changer d’école et à recommencer, et puis le grand jour est arrivé après 2 tentatives !

Sur quelle moto roules tu ?

Après de nombreuses années en Kawasaki (ER6 N puis F), j’ai fait un road-trip aux Etats Unis (avec nous NDLR😏), et à mon retour j’ai craqué pour une INDIAN Scout (le custom que j’avais loué là-bas). Aujourd’hui, je suis toujours sur une INDIAN : la Chief Bobber Dark Horse. Un gros moteur, avec un look très américain mais une conduite facile et du pur bonheur à piloter !

Dans ce monde masculin en tant que femme motarde, as-tu eu du mal à te faire une place ?

J’ai été très agréablement surprise, dès le début, par la réaction des copains motards. J’ai beaucoup roulé en club et j’avoue avoir toujours été soutenue, aidée, encouragée. Je provoquais plutôt l’admiration que l’amusement et j’en étais très fière !

Fab m’a pas mal appris et m’a consacré des heures d’apprentissage à mes tous débuts (démarrage en côte, freinage d’urgence, évitement…), je lui dois beaucoup dans cette aventure.

As-tu constaté une évolution ces dernières années ? (gabarit moto, choix des vêtements, équipements …)

D’un point de vue tout à fait personnel je me sens bien dans le monde des motards aujourd’hui. Il y a beaucoup plus de choix de motos qui me sont accessibles, sans doute que l’expérience y est pour quelque chose. Mais surtout, je ne suis pas obligée d’avoir ce look très masculin de mes débuts ! J’ai personnalisé ma Chief et j’adore son look, idem pour le blouson ou les bottes, j’ai toujours un petit accessoire très féminin et je me sens bien comme ça !

Tu es la première présidente d’un Club « groupe de rider Indian » (NDR: IMRG : Indian Motors Riders Group) à Montpellier, les « Oc Riders », toutes nos félicitations ! Peux-tu nous en préciser les circonstances, as-tu hésité avant d’accepter le poste ?

La présidence des Oc Riders (IMRG Montpellier) n’a pas été évidente pour moi, même si le nombre de motardes chez les Oc est supérieur a beaucoup de clubs (6 actuellement) on ne peut pas nier que cela reste un monde très masculin. J’ai été la trésorière du club pendant pas mal d’années et c’était bien ainsi. Mais quand le précédent président a décidé de démissionner, j’ai œuvré pour lui trouver un remplaçant, sans imaginer un instant que je pouvais prendre cette responsabilité. Je ne le souhaitais pas vraiment mais visiblement pour pas mal de copains du club, c’était une évidence (et sans nul doute, une facilité !).

Je suis très attachée à mon club (j’étais là à sa création), alors je n’ai pas dit non, embarquant avec moi dans cette aventure mon copain.

Animer un groupe de plus de 50 adhérents, cela représente beaucoup d’heures de travail… pour donner de la vie à notre passion commune. Il faut préparer des roads, anticiper un programme annuel, être à l’écoute des attentes, faire vivre aussi la convivialité et la tolérance, innover… Cela va bientôt faire un an et je suis assez fière du chemin parcouru. J’ai réussi à impliquer davantage de monde même si nous manquons encore de bonnes volontés, à imposer une organisation, à faire des projets (comme un road-trip américain).

Les présidents IMRG de France m’ont super bien accueillie. Aujourd’hui une fille motarde est prise au sérieux. Beaucoup d’adhérents Oc Riders se disent fiers d’avoir une présidente mais savent qu’on ne peut pas parler mécanique avec moi !!!

Quelle serait la moto de tes rêves ?

La moto de mes rêves est celle que je pilote aujourd’hui, très sincèrement ! Si je devais changer un jour, ce serait pour une autre INDIAN, plus légère peut-être, mais je suis tellement fière de piloter un 1900, moi la petite Hanny !!!

Quels sont tes meilleurs souvenirs à moto ? 

Dans la catégorie « mes meilleurs souvenirs à moto » il y a beaucoup de choses… Tout d’abord notre road-trip américain bien sûr, avec AMT, en 2016. Comment pourrait-il en être autrement ? C’était tout simplement MAGIQUE ! La Corse aussi : un rêve pour les pilotes dans un cadre sublime.

En 2019, j’ai participé au Women Riders World Relay (WRWR); Il s’agit d’un relais « cycliste » féminin mondial, couvrant même les régions les plus reculées et les plus vastes de notre monde. Les femmes passent le flambeau d’un « voyage » à travers le monde, par exemple : Londres à Paris, Paris à Berlin. Pour ma part j’ai roulé avec 10 femmes pour passer le relais de Montpellier à Menton. Il y avait plein de motos différentes et des motardes très attachantes. Mais, je l’avoue, la mixité c’est mieux !

J’ai la chance de partager cette passion avec mon copain. On peut décider à tout moment de s’évader tous les deux. C’est comme ça que nous avons fait un « tour de France à moto » riche de rencontres et de découvertes. A l’époque nous étions tous les deux en KAWA.

Et notre région (Montpellier) offre tellement de possibilités à moto, avec un climat plutôt clément, qu’une virée dans les Cévennes, sur la côte ou dans l’arrière-pays sont à chaque fois un vrai plaisir.

Quels conseils donnerais-tu à de jeunes motardes ? Une moto de prédilection pour débuter ?

Si je devais donner des conseils à une jeune motarde je dirais qu’il faut bien choisir sa moto. Être à l’aise et se sentir en sécurité sont des points essentiels pour progresser, alors il faut se faire la main sur une bécane sans prétention (au niveau puissance, poids, garde au sol) avant d’opter pour la monture de ses rêves. Et puis : rouler, rouler et encore rouler. A mon avis, l’adhésion à un club ne doit se faire qu’après quelques années en solo ou en duo. En effet, il n’y a rien de pire que de vouloir « suivre à tout prix » ! Chacun son rythme, chacun ses petites faiblesses, et on en a tous ! Mais par-dessus tout : CROIRE EN SES RÊVES !

AMT: Merci beaucoup Hanny de nous avoir accordé cette interview, qui ne manquera pas d’inspirer de futures motardes (à n’en pas douter) et à bientôt sur les routes ✌️

* Pour rappel octobre rose est une campagne annuelle de communication destinée à sensibiliser les femmes au dépistage du cancer du sein et à récolter des fonds pour la recherche. De nombreuses manifestations sont organisées durant tous le mois d’octobre, et notamment des événements « motardes », comme les balades moto qui ont eu lieu dans plusieurs villes de France.